Togo - Trois sujets ont été abordés par le ministre de l’Administration Territoriale, Gilbert Bawara, lors de son passage dans l’émission rétrospective des actions de l’Etat pour le compte de l’année de 2014 sur la TVT. Les réformes constitutionnelles et institutionnelles, le travail de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la nomination d’Awa Nana comme médiateur de la République et présidente du Haut Commissariat pour la Réconciliation et l’Unité nationale.
Pour Gilbert Bawara, la CENI est en train de faire un travail remarquable dont tout le peuple togolais devait se réjouir. « Je tiens à féliciter personnellement ce grand courage de la Ceni qui depuis son opérationnalisation s’est dans le respect de son chronogramme attelée aux différents points majeurs qui concourent à une bonne préparation des prochaines élections que notre pays va connaitre en 2015 », a indiqué le ministre.
Le dernier en date a-t-il rappelé est l’installation même dans le week-end des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI) par la CENI. Il s’est par ailleurs félicité de la manière consensuelle et collégiale sur lequel travaille la CENI.
Sur la question des réformes, le ministre de l’Administration se dit très déçu de l’allure que prennent les choses au sein de l’hémicycle sur la proposition de loi déposée par certains partis politiques de l’opposition parlementaire. « L’initiative des partis de l’opposition en soi est louable mais en tout état d’âme, je suis déçu sur la suite que cette proposition est en train de suivre en ce moment. Comment peut-on concevoir que certains partis de l’opposition peuvent faire ombrage à la pratique parlementaire et soutenir que ladite proposition de loi ne passe pas par la commission des lois mais passe directement à la plénière ? », s’est interrogé le ministre.
Sur le dernier point, le ministre s’est réjoui de la nomination d’Awa Nana à ces différents postes du pays. « Madame Awa Nana a fait ses preuves sur le plan national et international et personne ne pourra douter de ses compétences. La seule chose dont elle a besoin, c’est bien le soutien de nous tous », a martèle le ministre Gilbert Bawara.