La loi de finances, gestion 2015 adoptée mardi soir par l’Assemblée nationale lors de la 11ème séance plénière de la deuxième session parlementaire de l’année 2014 en présence du ministre de l’Economie et des finances, Adji Otèth Ayassor, est de l’ordre de 815,9 milliards de francs CFA.
Ce budget a été voté par les députés de l’Union pour la République (UNIR) et de l’Union des forces de changement (UFC) alors que ceux de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ont voté contre. Les autres députés, notamment ceux de la Coalition Arc-en-ciel et de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) se sont abstenus.
Selon le commissaire du gouvernement, « le projet de loi de finances pour l’exercice 2015 est axé sur la recherche de l’efficacité et le rendement de la fiscalité intérieure. Ce budget vise en priorité la croissance économique et la lutte contre la pauvreté. Le gouvernement utilisera rationnellement les moyens que vous venez de mettre à sa disposition par une observation rigoureuse des procédures budgétaires en matière d’exécution des dépenses afin d’éviter une quelconque accumulation d’arriérés ».
Le gouvernement estime également que l’opérationnalisation intégrale de l’Office togolais des recettes (OTR) pour compter de 2015 contribuera « certainement » à la mobilisation accrue des ressources fiscales et douanières.
Le nouveau groupe parlementaire ANC n’est pas de cet avis. « Les prévisions des recettes douanières sont à notre sens trop prudentes contrairement à ce nous avions dit l’année dernière et qui a été justifié par le collectif budgétaire par après. On se saurait comprendre sur le plan des dépenses, sur quel critère d’arbitrage on s’est basé pour la répartition de différentes dotations des ministères ? », a indiqué Me Isabelle Manavi Améganvi, présidente de ce groupe parlementaire.