Au Togo, pays essentiellement agricole, la majorité de la population crève de faim. Nombreux sont les Togolais qui trouvent difficilement un seul repas par jour. A ce 21ème siècle de haute technologie avancée, les autorités togolaises distribuent des houes et dabas aux paysans pour cultiver la terre. Et ce, à la veille des élections.
Mais comme le Togo est un pays de paradoxe, les autorités font croire à la population, ces derniers temps que le pays enregistre des excédents céréaliers. Ainsi chaque année, l’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire (ANSAT) achète à vil prix du maïs aux pauvres paysans pour les revendre cher au Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui vole au secours des pays en pénurie alimentaire.
Au même moment, les mêmes autorités togolaises ne cessent de tendre la main vers l’extérieur pour recevoir des dons de vivre du japon. La semaine dernière, 1. 688 tonnes de riz blanc et 10. 712 tonnes de blé ont encore été réceptionnées au Port Autonome de Lomé, par les ministres Ouro-Koura Agadazi et Robert Dussey respectivement de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et des Affaires Etrangères. En réceptionnant le don, le Col. Ouro-Koura Agadazi sans honte aucune, a indiqué qu’il « va générer des ressources qui vont servir à mettre en œuvre un certain nombre de projets sur le territoire comme la construction des centres de santé, des écoles et à soutenir des populations qui ont connu des sinistres ».
Une question logique : depuis des années que le Togo quémande des vivres au japon, combien de projets de développement ont été réalisés ? C’est tout de même curieux qu’au Togo, les discours et les actes posés ne sont jamais en adéquation. Que c’est triste !