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La menace du discours controversé du dictateur Faure Gnassingbé au peuple togolais
Publié le dimanche 4 janvier 2015  |  Togo News


© Autre presse par DR
Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République du Togo


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Peuple togolais permettez de citer Antonio Gramsci :

«La dictature est une solution arbitraire à une situation historique et politique caractérisée par un équilibre des forces ouvrant la perspective d’une catastrophe ». Le « bébé doc » togolais, dans son lyrisme, son exaltation des passions et des émotions négatives, sa diatribe à l’endroit du peuple togolais qui lui refuse sa légitimité, « menace », il croit que la loi c’est lui, le peuple c’est lui, la nation c’est lui sans la légitimité des togolais de la diaspora et du territoire.

Le fils du dictateur Eyadèma parle enfin pour nous dire que sa commission future, hypothéquera la paix et va enterrer définitivement les dossiers des accords signés qui ont valeurs juridiques sous l’égide de la communauté internationale et une obligation d’exécution des signataires.


C’est inouï, irritant de le voir s’adresser au peuple togolais et à sa diaspora par des menaces, par la roublardise morale et intellectuelle, par des mots couvrant sa ruse, tout en manquant de respect à ce peuple qui lutte pour maintenir un semblant de pays en l’état en subventionnant par des transmets des colossales sommes en devises internationales chaque mois, en mettant en perfusion les familles économiquement et socialement.


Cela dépasse l’entendement de le voir prononcer un discours morbide, avec un caractère malsain, anormal sur la situation des réformes constitutionnelles et institutionnelles, sans vanter le mérite de ce peuple, sa capacité, son ingéniosité, son courage, mais nous réciter comme son père les refrains des chansons de ses différents griots, comme un cauchemar, dans ce siècle de mondialisation.

Le voilà enfin seul devant son destin, refusant la main tendue du peuple, la main de l’honneur et de sa sortie par la grande porte, en refusant comme à son habitude, comme ce fut l’habitude de son père, de choisir plutôt le chemin de la violence, de la répression, de la guerre au détriment de la sagesse.


Il ne peut plus nous asservir, nous conquérir, car nous peuple togolais avons choisi le chemin de la liberté, de la beauté, de l’épanouissement, du progrès et du courage.


Son discours totalitaire nous galvanise, car la partie est belle et bien perdue pour lui et sa « nomenklatura », ses « tontons macoutes lire ses milices » car le peuple togolais comme un seul homme a glissé un petit caillou dans sa machine de répression pour endiguer le raz de marée de l’inhumanité de son clan.


Le peuple togolais refuse de comprendre son « charabia » terrorisant et grotesque et de tolérer à nouveau l’intolérable, le manque de respect de sa signature.

« Sa dictature s’efforce à donner les apparences de la démocratie, une prison sans murs pour la majorité dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la peur, aux pains occasionnels et aux divertissements saisonniers, comme au colisée dans la Rome antique, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
Comment peut-on parler de consensus alors que l’accord signé donnait déjà ce consensus, le peuple refuse à nouveau cette marchande de vendeurs de tapis qui changent le prix à la tête du client.

Comment peut-on parler de l’application différée des réformes alors que le tripatouillage, la modification malhonnête de la constitution à plusieurs reprises par son père et lui-même, ont eu effet immédiat d’application.

Au Togo, on a des juristes de dimanche pour l’application de la loi quand cela concerne le clan Gnassingbé, des psychiatres, des psychologues, des chirurgiens, des militaires, des auxiliaires de justice, deviennent des constitutionalistes émérites de la loi. « Du n’importe quoi », l’essentiel c’est servir le clan dans la compromission totale au détriment de la réalisation du budget du pays.

Ils ont anormalement accès aux médias d’état qui sont refusés aux partis parlementaires sans mandats ni du peuple, ni des organisations civiles qui militent pour une réforme de retour à la constitution de 1992.

Faure Gnassingbé, son clan, ses conseillers et ses griots d’allégeance ont perdu le chemin de la liberté, de la beauté de la vie, et sont dans une impasse de la cupidité qui empoisonne leur âme, dans des barrières de haine, où le sang et la détresse représentent la matrice de leurs idées et pensées philosophiques.

Ils veulent gagner du temps au lendemain de la période des fêtes et prendre de vitesse le peuple togolais, sa diaspora et l’opposition pour fixer une date des élections présidentielles sans faire les réformes et les élections cantonales et départementales, en renvoyant aussi aux calendes grecques la décentralisation en refusant aux peuples de chaque région de choisir les élus et les politiques de la décentralisation pour administrer leur devenir.

Son entourage a fabriqué un système, où des millions de togolais, femmes, enfants, jeunes et séniors désespèrent, par ses bourreaux méchants, cyniques, sans états d’âme emprisonnent les innocents et craignent la marche du progrès humain.

La nature de répression des néo-rptistes, des conservateurs tribalistes d’une autre époque ne résistera pas devant la colère de tsunami du peuple togolais.

Le peuple togolais a choisi la démocratie, et utilisera ce pouvoir pour se battre pour un monde nouveau, un monde décent, qui donnera aux togolais la possibilité de travailler, d’éduquer leurs enfants, de donner à la jeunesse un avenir, et de garantir aux séniors la sécurité et une fin de vie heureuse au près de leurs petits enfants.

Soldats togolais est-ce que vous nous entendez, sortez de l’obscurité et dissiper les nuages de soutiens intolérables à la dictature, et marchons ensemble vers la lumière d’un monde meilleur pour tous les fils du Togo, de la diaspora et de l’intérieur du pays.

Brisons les chaines de l’esclave du clan Gnassingbé, pour construire un pays arc-en-ciel vers la lumière, de l’espoir pour tous, vers un avenir où les hommes s’élèveront au dessus du tribalisme, du régionalisme, de la cupidité pour construire maintenant et pour les générations à venir l’or de l’humanité.

Conclusion :

La recherche de l’intérêt général ne vient pas naturellement, il faut l’encourager, le provoquer et ce n’est sûrement pas ce que les élections du clan Gnassingbé incitent à faire.
On ne peut ni agrandir, ni améliorer les « cages » des systèmes répressifs du clan des Gnassingbé il faut les abolir pour relancer notre pays.



Jacob Ata-Ayi.



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