Préserver les acquis du parti UNIR à Atakpamé : Nécessité d’empêcher un retour aux affaires du Major Kouloun pour éviter un vote sanction au parti UNIR dans l’Ogou
A la prononciation du nom de Major Kouloum, facilement et sans effort de méninge, l’on se souvient des affaires ayant entaché cet activiste du parti RPT pendant les événements de 2005. Il a été longtemps décrié, cité dans plusieurs affaires. Certains l’avaient même taxé de sanguinaire et en ces temps, le parti au pouvoir avait reçu de véritables coups de fouet. Une triste et fâcheuse situation qui a causé de l’insomnie même au premier magistrat de notre pays. Depuis un temps, le Major Kouloun M’ba Bilizim Armand s’est tenu à carreau. On le croyait assagi jusqu’à la récente cérémonie de lancement de la mutuelle des zemidjan à Atakpamé. Cérémonie organisée par la DOSI de Madame Ingrid AWADE.
Si la dynamique DOSI et surtout l’initiative prise pour professionnaliser le métier de zémidjan au Togo est à féliciter, il est à déplorer que le célèbre Major Kouloum M’ba Bilizim Armand soit associé de quelques manières aux préparatifs de la cérémonie du lancement, mettant en difficulté le chef de l’Etat qui devrait normalement présider cette cérémonie dans la ville aux sept (07) collines. D’ailleurs, Faure Gnassingbé a dû reporter son déplacement en ces lieux et laisser le Premier Ministre Arthème Ahoomey-Zunu le représenter à la dernière minute.
Ce qui n’était pas fortuit.
De nos sources, il est ressorti que c’est plutôt le Major Kouloum qui a eu à jouer le grand rôle dans les préparatifs et dans l’organisation matérielle en lieu et place normalement du Préfet de la localité. Ainsi donc, c’est le Major Kouloum M’ba Bilizim Armand qui aurait invité les chefs traditionnels et les officiels à cette cérémonie. Ce qui n’était pas une bonne chose et porte ainsi un coup à l’image de l’autorité administrative dans la localité, autorité représentée par Monsieur le Préfet.
La question que l’on se pose est de savoir comment le Major Kouloun s’est retrouvé dans ce rôle d’organisateur principal en lieu et place du Préfet ? Est- ce la Directrice de la DOSI qui l’aurait sollicité à cette fin ? La question reste entière et surtout à élucider vu que cette cérémonie a failli tomber à l’eau n’eut été la sagesse et l’intervention de quelques personnalités qui ont su habilement amener les chefs traditionnels à reconsidérer leur refus de participer à l’événement. Il nous est également revenu que les chefs traditionnels auraient refusé d’accéder au stade au motif qu’ils n’avaient pas à répondre à une quelconque invitation du Major Kouloun.
Une réapparition du Major Kouloun aux affaires ?
Avec cet important rôle qu’aurait joué le Major Kouloun dans le lancement de la MUCTAM, il se pose des questions sur son retour aux affaires à Atakpamé. Ce qui serait déjà assimilé à une dangereuse remontée du Major Kouloun M’Ba Bilizim Armand à Atakpamé, chef-lieu de la région des plateaux et berceau du parti UNIR. Une remontée qui donne aujourd’hui de l’insomnie à plus d’un eu égard à son regrettable passé.
Connu pour sa terreur dans l’Amou, l’Akébou, le Wawa, le Grand Ogou et presque partout dans la région des Plateaux où lui attribuait les pires formes d’atteintes aux droits humains à la belle époque du Feu président Eyadéma. Il faut préciser que le commun des mortels l’a connu plus en 2005 dans ses illustrations négatives. Entre temps, le Major Kouloun, auteur de l’atmosphère lugubre à Atakpamé en 2005, a été soigneusement tenu éloigné de la scène politique à l’avènement du Parti UNIR. Les informations recueillies disent qu’il n’a jamais pu se retrouver dans la vision du Chef de l’Etat.
Aujourd’hui que les cadres du Parti UNIR ont travaillé à restaurer la confiance auprès de leurs parents pour mériter la confiance que le Chef de l’Etat leur a faite en y installant le berceau du Parti, la réapparition du célébrissime Major Kouloun est vue comme une entrave aux efforts des uns et des autres.
Après avoir longuement empêché les ressortissants du Nord dans le Grand Ogou à participer aux réunions organisées par les structures locales du Parti UNIR, il s’est essayé à diviser les cadres et les députés du parti. Selon nos informations, le Major Kouloun aurait juré de ne jamais mettre pied au siège du parti UNIR et de ce fait, il s’offrait régulièrement le luxe d’ouvrir le siège de l’ancien parti RPT pour y tenir des réunions. Après s’être vu finalement interdi les réunions au siège de l’ancien parti RPT, il utiliserait les locaux des affaires sociales d’Atakpamé.
Nous avons aujourd’hui bien peur que si personne ou bien plus les premiers responsables du parti UNIR ne se penchent sérieusement sur le cas Major Kouloun, le Grand Ogou et la région des Plateaux risquent d’enregistrer beaucoup de votes sanction lors de la Présidentielle de 2015.
A suivre…