La rentrée scolaire prévue pour ce lundi ne sera pas tout repos pour les ministres en charge de l’éducation nationale. Alors que les Normaliens ont déjà donné le ton en poursuivant ce matin le sit-in entamé dès vendredi, c’est le tour d’une Fédération des syndicats de l’enseignement d’enfoncer le clou.
Dans un préavis de grève envoyé à leur ministère de tutelle, cette fédération dénonce la dégradation de leurs conditions de vie et de travail face aux nouveaux enjeux de l’éducation.
Par conséquent, menace-t-elle d’observer une grève les trois premiers jours de la rentrée scolaire 2013-2014 si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Cette grève qui est reconductible, selon la fédération porte sur trois points. Il s’agit de l’octroi des primes d’éloignement, de logement, des travaux de nuit, de risque inhérent à l’emploi, de rendement ou mérite, et de surcharge des classe, l’annulation des mutations punitives des représentants et délégués syndicaux d’enseignants et la révision à la hausse des subventions annuelles accordées aux Enseignants volontaires. Et enfin le règlement définitif du problème des retro de la CNSS et le payement des primes de rentrée et de bibliothèque aux enseignants des établissements d’enseignement confessionnel émargeant sur le budget de l’Etat.
La Fédération regroupe six syndicats de l’enseignement national notamment le FE-CNTT, FENASYET, FESEN, FETREN,-UNSIT, USET.
Notons que la fin de la dernière année académique et surtout les examens avaient été perturbés par une grève des enseignants qui avait contraint le gouvernement à proroger de deux semaines la rentrée.