Dans une intervention lundi sur la radio Kanal FM, le président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « la voix des sans voix », le pasteur Edoh Komi s’appuyant sur les informations, les rapports et les plaintes enregistrés par son mouvement, a estimé que le Togo n’est pas un « Etat de droit » où « les droits civiques, politiques, économiques, socioculturels sont respectés ».
«Au Togo c’est de l’injustice, le déni de la justice, les coupables sont libres et les innocents sont incarcérés. En fonction de tout cela, on peut dire que le Togo n’est pas un Etat de droit. Certes, il y a des institutions mais ces institutions sont inféodées au pouvoir donc aucun Togolais ne saurait dire que le Togo est un Etat de droit », a-t-il précisé.
Pour s’en convaincre, le président du MMLK se base sur des situations concrètes, notamment le dossier des 120 employés licenciés par les entreprises chinoises en charge de la construction de l’aérogare et du grand contournement et l’amputation de la jambe à une fillette de 11 mois à Tabligbo à cause, selon lui, « de l’incompétence de l’équipe médicale ».
Plusieurs dossiers feront encore l’objet de lutte du MMLK pour cette nouvelle année 2015, a relevé le pasteur.