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Réformes/Candidature de Faure Gnassingbé : «J’aurais souhaité qu’il ne soit pas candidat. Mais si c’est le prix à payer pour obtenir les réformes, nous sommes prêts à le payer»
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  Savoir News


© aLome.com par Parfait
Aimé GOGUE, président de l`Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral.


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Aimé Gogué, le président de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI, opposition) s’est dit favorable ce dimanche à une troisième candidature du président Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2015, « si c’est le prix à payer pour obtenir les réformes ».

« J’aurais souhaité qu’il ne soit pas candidat. Mais si c’est le prix à payer pour obtenir les réformes, nous sommes prêts à le payer. Il peut être candidat, car les réformes sont beaucoup plus importantes », a déclaré Aimé Gogué lors de l’émission hebdomadaire +L’œil sur l’actualité+ sur la chaîne de télévision privée LCF.

« Qu’il soit candidat, mais cela n’est pas synonyme d’un troisième mandat. Il faut que l’opposition s’organise pour le battre », a-t-il souligné.

Le président de l’ADDI a sévèrement critiqué la récente proposition du chef de l’Etat et s’est dit très « choqué ».

Faure Gnassingbé a annoncé mercredi dernier (dans son message de vœux du nouvel An), la création prochaine d’une « commission de réflexion » pour proposer un « texte de réforme politique » dans les « meilleurs délais ».

Cette commission sera composée d’historiens, de personnalités politiques, de juristes, de sociologues et de représentants de la société civile.

« Ce n’est pas sérieux. J’ai été très choqué. Il sait très bien que les togolais attendent les réformes. Il y a une proposition de loi sur la table de l’Assemblée nationale, il faut l’adopter », a critiqué M.Gogué.

Selon lui, c’est de la pure « diversion ». « C’est vrai qu’il faut réfléchir sur la constitution, mais à court terme, ce n’est pas ça qui préoccupe les togolais », a-t-il martelé.

Aimé Gogué n’a pas aussi digéré les débats sur la procédure à adopter au Parlement pour l’étude de la proposition de loi déposée par les députés de l’opposition. Le texte est bloqué sur la table du président de l’Assemblée nationale, les députés de la majorité et de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) étant dos à dos sur un seul point : est-ce que le texte passera ou non en commission avant son adoption en plénière. Mais, la Cour constitutionnelle a finalement tranché, donnant raison à la majorité et a renvoyé les députés en commission.

« Je regrette le comportement de nos amis de l’ANC. Ils nous ont fait perdre 10 jours au moins. Et pour quelle raison ? Je ne sais pas. J’ai trouvé leur comportement bizarre. C’est tout comme s’ils voulaient gagner du temps. Et pourquoi, je ne sais pas », a fustigé M.Gogué.

Depuis quelques mois, le parti au pouvoir et des partis de l’opposition parlementaire sont à couteaux tirés sur les réformes politiques notamment l’épineux sujet de la limitation du mandat présidentiel. Dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité.

Des partis de l’opposition parlementaire s’opposent à une nouvelle candidature du président Faure Gnassingbé (élu en 2005 et réélu en 2010) et tentent de lui barrer la route.

Un projet de loi introduit par le gouvernement et limitant à dix ans au plus, le mandat présidentiel a été rejeté le 30 juin dernier par les députés du parti au pouvoir, majoritaire à l’Assemblée nationale. Les députés n’ont pu s’entendre sur l’application de la disposition limitant le mandat présidentiel.

Pour des députés de l’opposition à l’Assemblée nationale, le texte prendra « effet immédiatement », une exigence qui n’est pas du goût des députés du parti au pouvoir qui ont simplement rejeté l’ensemble du texte.

Par ailleurs Aimé Gogué a levé le voile sur la position de son parti sur sa participation à la présidentielle de 2015 : « La probabilité que l’ADDI ait un candidat est élevée, suite à nos réflexions. Il faut être franc ».

«Le comité de direction du parti fera des recommandations au Conseil national », a-t-il précisé.

Rappelons le parti ADDI a pris part aux législatives de juillet 2013, scrutin à l’issue duquel il a engrangé 3 sièges sur 91.

Edem Etonam EKUE

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