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La proposition de Faure Gnassingbé sur les réformes est « tardive » et prête à confusion, d’après Bernard Bokodjin
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  AfreePress




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Togo - Le discours du 31 décembre 2014 du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, notamment son intention de créer incessamment une commission de réflexion sur les réformes politiques ne cesse de susciter des débats.

La dernière réaction en date est celle de la Plateforme Justice et vérité (PCJV), une coalition de la société civile togolaise regroupant les associations de jeunes, de femmes, des médias et des organisations de défense des droits de l’homme dont le but est de faire le monitoring de la justice transitionnelle au Togo et de contribuer à la création d’un climat de paix dans le pays.

Selon le secrétaire exécutif adjoint de la plateforme, Bernard Bokodjin, lors d’une intervention dans l’émission « Club de la presse » de ce mardi, cette proposition est « tardive » et prête à confusion.

« Même si ce que le chef de l’Etat propose sur les réformes est plus global, on aurait souhaité que cette proposition arrive un peu plus tôt. Ce n’est pas au moment où la proposition de loi de réformes est en étude à l’Assemblée nationale que cette commission devra être créée », a-t-il regretté.

Cette proposition, a-t-il ajouté, donne plus l’impression d’enterrer le problème des réformes que d’en trouver des solutions. « Le discours du chef de l’Etat, au lieu de venir apporter des précisions par rapport aux réformes, sème des doutes quant à la volonté réelle d’aller à ces réformes », a-t-il précisé.

Pour lui, le fait de confier à une commission spécialisée la question des réformes alors que le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a pour mission de mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les plus importantes sont la mise en oeuvre des réformes politiques, prête à confusion.

« C’est comme si dans le temps, on avait annoncé la création du HCRRUN et deux mois après on a assigné la mise en œuvre des recommandations de la CVJR au ministère des droits de l’homme et de la consolidation de la démocratie. Cela a pris un an et demie avant qu’on ne nome les membres du HCRRUN », a-t-il rappelé.

Cette proposition est également critiquée par certains partis de l’opposition, comme ceux membres du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015).

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