Togo - Le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA), un vaste programme financé à coup de 600 milliards de francs CFA par les partenaires techniques et financiers du Togo, au-devant desquels la Banque mondiale, va prendre fin d’ici deux (2) ans.
Quel sera le cadre dans lequel l’agriculture togolais évoluera ? Faisant le bilan de l’année 2014 mardi sur LCF, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le colonel Ouro-Koura Agadazi a promis que le gouvernement mettra en lieu et place de ce programme, une 2ème génération du PNIASA.
Mais cette 2ème génération doit être coulée dans le moule de la nouvelle politique agricole, a-t-il prévenu.
« Aujourd’hui avec tout ce potentiel enregistré, nous avons de nouvelles ambitions. Il est question d’agir sur le segment de la transformation avec l’implication du secteur privé à créer des petites et moyennes entreprises et mêmes des grosses industries agroalimentaires », a-t-il précisé.
Second point important souligné par le ministre, c’est que cette nouvelle donne sera certes appuyée par les bailleurs de fonds extérieurs mais il est temps, a-t-il souhaité que les Togolais investissent dans leur agriculture.
« Les partenaires extérieurs rapatrient les fonds dans leurs différents pays alors que si les fonds ont été alloués par les promoteurs nationaux, on a la certitude que l’argent sera mis en valeur et générer une meilleure croissance économique et créer des emplois au niveau national », a-t-il relevé.
Initié en 2011, le PNIASA comporte trois (3) projets à savoir, le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO), le Programme d’appui au développement agricole (PADAT) et le projet d’appui au secteur agricole (PASA).
Grâce au PNIASA, le Togo peut se targuer d’avoir fait de grands résultats dans le secteur agricole, a mentionné le ministre de l’agriculture.