Togo - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) interdit aux pays membres dans son protocole additionnel de toucher aux lois fondamentales à six (06) mois des élections.
Une disposition que semble balayer du revers de la main le président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), eu égard au contexte togolais.
Après avoir appelé la CEDEAO et l’Union Africaine (UA) à comprendre les « souffrances du peuple togolais », Me Dodji Apévon a déclaré « irrecevable » cette disposition de l’institution communautaire dans le cas du Togo.
Depuis quelques mois, le paysage politique togolais est pollué par la nécessité des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Et donc pour lui, « seules les réformes peuvent mettre fin aux souffrances des populations togolaises ».
Me Dodji Apévon est allé loin en évoquant la récente crise burkinabé dans laquelle ces institutions panafricaines ont joué « le médecin après la mort ».
« Elles n’ont pas dit à Blaise Compaoré d’arrêter de modifier la constitution, mais elles ont annoncé l’application des sanctions contre le Burkina quand le peuple l’a chassé à main nue », a-t-il indiqué.