La liberté de la presse a été frappée en plein cœur ce mercredi en France. En effet, un commando lourdement armé a pris d’assaut la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, tirant sur les journalistes et faisant une douzaine de morts dont le rédacteur en chef.
L’Association Togolaise de la Presse Privée en Ligne (ATOPPEL) tient à condamner avec vigueur et fermeté cette attaque commando contre la liberté de la presse en France et rappelle que le métier de journaliste est et reste avant tout, un métier au service du public.
S’en prendre à cette liberté, quel que soit l’endroit du monde où cela se passe, c’est s’attaquer à la grande famille de la presse. Cette attaque barbare contre Charlie Hebdo, est une attaque contre tous les journalistes du monde entier, y compris ceux du Togo.
Il s’agit d’une attaque contre la liberté d’expression chèrement acquise dans le monde, une attaque contre les valeurs démocratiques partagées par toute la société des hommes.
ATOPPEL exprime ses vives condoléances aux familles des journalistes et dessinateurs tombés au champ d’honneur ce mercredi sous les balles assassines d’un groupe d’extrémistes.
ATOOPPEL tient à attirer l’attention des leaders d’opinion togolais, des autorités gouvernementales, des responsables de formations politiques (tous bords confondus) sur le danger que représentent l’extrémisme et la pensée unique.
Si la France qui est la patrie des droits de l’Homme, la patrie des libertés d’expression et une nation disposant d’importants moyens sécuritaires n’a pas été épargnée par une telle attaque, alors aucune nation au monde n’est à l’abri de nos jours.
ATOPPEL appelle les autorités togolaises à prendre la mesure du danger et à travailler en ces périodes électorales, à la protection des journalistes quel que soit leur ligne éditoriale.
Protéger la liberté de la presse contre les prophètes de la pensée unique et de l’obscurantisme est un devoir sacré qui incombe à nous tous, leaders d’opinion, responsables politiques, de la société civile et à toute la population togolaise.
C’est aussi le lieu de convier le monde de la presse à l’unité et à la confraternité. La différence dans les lignes éditoriales et les points de vue défendus par les uns et les autres, ne saurait être une cause d’inimitié et de conflit entre confrères.
Aujourd’hui, nous sommes tous des journalistes de Charlie Hebdo. Nous sommes tous les citoyens du monde de la presse, travaillons donc à la préservation de cette liberté chèrement acquise.