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Examen de la proposition de loi en commission : Me Isabelle Améganvi : « Nous n’avons pas compétence pour déclarer recevable ou irrecevable une quelconque candidature »
Publié le jeudi 8 janvier 2015  |  icilome


© Autre presse par DR
Me Isabelle Ameganvi, Député CST : qui a marché marchera toujours


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Togo - On l’annonçait depuis hier. Il y a de nouveau un blocage à la commission des lois qui planche sur la proposition de loi portant réformes politiques. La demande des députés d'UNIR de remettre le compteur de Faure Gnassingbé à zéro n’est pas du goût de l’opposition parlementaire.


A en croire la présidente du groupe parlementaire ANC, Me Isabelle Améganvi, les députés de la majorité parlementaire continuent de penser malheureusement que les réformes sont dirigées contre la candidature de l’actuel chef de l’Etat.

Or, ce qui leur importe (NDLR, l’opposition parlementaire), c’est la limitation du mandat présidentiel à deux et le mode de scrutin à deux tours.

« Nous n’avons pas compétence pour déclarer recevable ou irrecevable une quelconque candidature, fut-ce celle de Faure Gnassingbé. Nous ne sommes que des députés. Il appartient à la Cour constitutionnelle de décider de cela le moment venu », a-t-elle indiqué.

La majorité, quant à elle, reste campée sur sa position, celle de donner la possibilité à Faure Gnassingbé de briguer deux autres mandats.

Les députés UNIR ont refusé la proposition de l’opposition qui a fait des concessions en acceptant que la rétroactivité de la loi s'applique à partir de 2010 et donc avec la possibilité pour Faure de briguer un autre mandat de 5 ans.

« On ne peut plus nous taxer aujourd’hui de constituer un blocage pour les discussions. Une partie de l’opposition a même proposé d’accorder un autre mandat de 5 ans au chef de l’Etat actuel. Mais nos amis de la majorité ont refusé, voulant coûte que coûte les 10 ans », a souligné Me Améganvi.

Elle a ajouté : « Ils ne veulent pas faire de concession. On a l’impression qu’ils le font exprès pour pouvoir gagner du temps. Ils ont décidé de bloquer les choses ».

Mercredi était le dernier jour des travaux. Les acteurs n’ont pas pu trouver de consensus. Rien n’est encore fait.

I.K.

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