Le leader de l’UFC, Gilchrist Olympio, reste un opposant résolu. Il pense qu’une transition politique verra le jour dans un futur proche. Mais il est, avant tout, un Togolais qui fait passer ses ambitions après le souci de l’avenir du pays.
C’est pourquoi il condamne les réformes »qui visent des intérêts personnels ou qui sont contre certains acteurs »démarche dans la lignée de Jean-Pierre Fabre vouée à l’échec, Pour lui, la transition politique elle ne marquera que la continuation d’un renouveau politique, économique et social qui aura été engagé dans les premières années de notre deuxième Cinquantenaire.
La voie choisie par le leader de l’UFC est une voie moderne : sa formation reste dans l’opposition mais elle participe au gouvernement.
Durant l’année2015, « L’UFC compte redoubler ses efforts pour communiquer au peuple Togolais cette idée « simple, celle d’une ligne politique qui ne sacrifie rien à ses idéaux démocratiques mais qui se donne le temps et les moyens de les accomplir dans la non-violence, par la persuasion et par l’exemple »
Pour Gilchrist « C’est au sein du Gouvernement, à la table de travail où se traitent les problèmes de notre nation, que doivent s’affairer tous les démocrates imbus d’un idéal de progrès dépassant leurs
Ambitions politiques personnelles. Ce n’est que là, dans cette antichambre du débat public, que seront accomplies les petites avancées qui sont à la base des grandes transformations.»
Grâce à l’esprit d’ouverture du président Faure Gnassingbé et à la sagesse de Gilchrist Olympio, le Togo donne l’exemple d’une démocratie apaisée où l’opposition et la majorité travaillent de concert pour construire un avenir meilleur pour tous et pour chacun.