Togo - Pour une nouvelle fois encore Zeus AJAVON et sa bande de viennent de commettre une forfaiture. Kpatcha Gnassingbé malgré qu’il soit en prison demeure toujours « gros ». Et ça Zeus Ajavon l’a bien compris depuis le début des ennuis judiciaires de l’ancien ministre de défense en 2009 à l’issue d’une tentative de déstabilisation des institutions de l’Etat. Les poches de ce détenu exceptionnel ne sont pas loin d’être sèches.
Kpatcha Gnassingbé en prison demeure une source intarissable de revenu pour cette bande d’avocats spécialisée dans la défense des hommes aux gros porte-monnaie.
Ces hommes immensément riches qui sont toujours défendus depuis des années par les mêmes personnes mais qui ne recouvrent jamais leur liberté.
Vous ne trouvez pas ça curieux ? Tantôt c’est à la Cour de Justice de la CEDEAO, tantôt c’est à l’Union Africaine que leurs dossiers sont déposés, mais les clients n’ont jamais vu leur sort amélioré. Pas même une libération conditionnelle.
Aujourd’hui c’est un autre manège que la bande d’avocats présente pour faire croire à Kpatcha GNASSINGBÉ que tout ira bien pour lui s’il continue de mettre à leur disposition tout ce qu’ils demandent pour leur mission de défense.
Le dernier tour de magie de ces avocats, c’est un Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies qui n’est rien d’autre qu’un groupe de réflexion sur les cas de détention dans le monde.
Après avoir épuisé les recours sur le plan national et africain c’est donc le Groupe de travail sur la détention arbitraire que Zeus Ajavon se tourne pour un argument afin de masquer l’escroquerie qui se cache derrière la prétendue défense de Kpatcha de Kpatcha GNASSINGBÉ.
Nul n’est bête pour croire à la bonne volonté et à la démarche altruiste de Zeus AJAVON pour faire sortir Kpatcha Gnassingbé de prison. Seul l’intérêt pécuniaire, l’envie de gagner de l’argent, ont motivé la défense de ce monsieur qui on s’en souvient avait vigoureusement protesté contre la présence de Zeus Ajavon au sein de son conseil d’avocats. Mais en vieux renard, il est parvenu à s’adjuger l’exclusivité de la défense de l’ancien ministre obligeant les autres avocats à jouer les sous-fifres.
Ajavon Zeus est un avocat sans scrupule, un avocat qui ne résiste pas à l’argent. On ne peut pas être un défenseur des droits de l’homme et être toujours à l’affût de tout ce qui sent l’odeur de l’oseille. C’est impossible de concilier les deux rôles, la recherche de gains et la défense des droits de l’homme. Lorsqu’on aime trop l’argent ça va tôt ou tard se faire savoir.
Lorsqu’il a créé le CACIT en 2005, Ajavon Zeus jouant au défenseur de droits de l’homme avait été mandaté par les familles des victimes de la crise postélectorale en 2005 pour poursuivre en justice les auteurs de ces violences. Dans son rapport d’enquête sur ces violences post électorales, le CACIT avait cité Kpatcha Gnassingbé parmi les auteurs de ces crimes. Plainte a donc été déposée pour obtenir justice et réparation pour les familles. Dans la foulée, la CVJR fut mise en place. On était là jusqu’en 2009 lorsque l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté a éclaté et Kpatcha Gnassingbé a été mis en prison.
Curieusement là où certaines familles pouvaient espérer que le CACIT et Ajavon Zeus s’activent pour que la plainte introduite au nom de ces familles, connaisse une suite favorable, c’est à une situation incroyable qu’elles ont eu droit. Leur avocat, c’est-à-dire Zeus AJAVON se constitue en avocat pour défendre Kpatcha Gnassingbé, donc leur bourreau.
Qu’est-ce qu’il lui est passé par la tête ? Où a –t-il laissé l’intérêt de ses premiers plaignants ?
Par quelle gymnastique juridique un avocat peut accuser et défendre au même moment un individu ? La honte n’existe pas chez ce vieux lorsqu’il faut défendre des gens bien fortunés. Quitte à reléguer au second plan les questions de principes, d’honneur et de bon sens. Et comble de perversion et de bassesse, Ajavon Zeus ameute les ODDH et a appelle les familles des victimes de la crise post-électorale de 2005 à marcher pour demander la libération du bourreau de leurs proches. C’était en 2011-2012.
La population innocente et inconsciente s’est laissée instrumentalisée et a battu le pavé pour que Kpatcha Gnassingbé retrouve la liberté.
Lorsqu’on défend une cause juste, elle finit par triompher. Depuis six ans Ajavon Zeus n’est pas parvenu à faire sortir son client de prison malgré toute la mobilisation financière de ce dernier.
Actuellement c’est un avis d’un groupe de travail que Ajavon Zeus brandit pour rassurer son client qu’il sera libéré. Après plus de cinquante ans de carrière, on se demande si ce monsieur est encore bien lucide. Depuis quand un avis d’un groupe de personne peut s’opposer à une décision de justice, qui plus émane de la plus haute juridiction de l’Etat togolais?
Demain attendons-nous sans doute à voir le dossier Kpatcha Gnassingbé devant la commission européenne. Source inépuisable d’argent, il faut multiplier des actions « superflues » pour justifier les frais d’honoraires exigés au client. Dans l’entourage du client, on avance le chiffre de trois milliards deux cent mille francs comme le total du montant engagé pour le compte de la défense. Tout ce montant pour quel résultat ?