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L’ANC dénonce le rejet programmé, par les députés RPT/UNIR, de la proposition de loi de révision constitutionnelle de l’opposition
Publié le vendredi 9 janvier 2015  |  Anc Togo


© Autre presse par ANCTOGO
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Les députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ont organisé ce mercredi 7 janvier 2015 au siège du parti, un point de presse pour situer l’opinion nationale et internationale sur le RPT/UNIR qui fait tout pour empêcher les réformes politiques attendues depuis bientôt neuf par le peuple togolais.

«Je peux aujourd’hui vous affirmer, avec regret, que les trois jours de discussion que nous venons de passer avec nos collègues de la majorité parlementaire ne nous ont pas permis d’avancer d’un pas. En effet, durant les trois jours nous n’avons parlé que du premier article relatif à la répartition équitable des ressources nationales. Même sur ce point, il n’y a pas eu consensus. » a déclaré, dans son introduction, Maître Isabelle Manavi AMEGANVI, Présidente du groupe parlementaire ANC.



Maître Adama DOE-BRUCE a, pour sa part, confirmé les propos de la Présidente du groupe parlementaire ANC et a ajouté : « Il est scandaleux et inadmissible de tenter de faire croire que c’est l’ANC qui empêche de faire les réformes. Cela fait des années que nous nous battons pour cela. A quoi cela servirait-il d’engager nos députés à signer la proposition de loi de révision constitutionnelle ? Nous étions conscients que la simple signature des députés de l’opposition ne suffisait pas et qu’il fallait aussi que le parti majoritaire à l’Assemblée nationale y adhère. La majorité parlementaire dit, vouloir faire les réformes mais fait apparaître des réticences et tourne en rond quand il s’agit de discuter de l’adoption et la mise en œuvre consensuelles de ces réformes. Il est patent que ceux qui ne veulent pas les réformes et font tout pour les empêcher sont bien les députés du RPT/UNIR. En effet, lors des discussions, les députés de la majorité parlementaire ont proposé la mise à zéro du compteur des mandats présidentiels, permettant ainsi au chef de l’Etat de briguer encore deux mandats. Ils considèrent qu’en faisant cette proposition ils font une concession importante en acceptant l’idée de la limitation des mandats. Pourtant la limitation des mandats est bien préconisée par l’APG. C’est à se demander s’ils ont bien lu les termes de cet accord avant de le signer.

Quant aux députés du CAR et d’ADDI, ils ont soutenu la proposition de Maître AGBOYIBO, celle de ne retenir que le mandat en cours. Pour l’ANC, fidèle à ses engagements et sa volonté de toujours défendre l’intérêt du peuple togolais, il ne saurait être question de conditionner la mise en œuvre des réformes politiques à une quelconque participation ou non du chef de l’Etat à la prochaine élection présidentielle. Il appartiendra, le moment venu, à la Cour constitutionnelle de se prononcer sur une éventuelle candidature de Faure GNASSINGBE.»

Maître Georges LAWSON a tenu à préciser : « Sur les médias ces jours-ci, certains affirment que c’est l’ANC qui s’opposent aux réformes. Je voudrais ici préciser que c’est archi faux ! Il n’est ni agréable, ni acceptable d’entendre certains accuser l’ANC de bloquer ces réformes politiques alors que nous sommes les véritables artisans de ces réformes. C’est plutôt le pouvoir en place qui ne veut pas de ces réformes et qui prépare l’opinion publique à l’échec programmé des discussions en accusant l’ANC d’être à l’origine d’éventuels blocages. ».


«Je ne comprends pas pourquoi des gens veulent que l’ANC accorde à quelqu’un, ce qui n’est pas dans son pouvoir, pour celui-ci respecte ses propres engagements pris il y a neuf ans. Souvenez-vous que c’est suite à des négociations que ces engagements ont été pris par le chef de l’Etat lui-même en 2006 et qu’à la veille des dernières législatives, son gouvernement avait promis leur mise en œuvre aussitôt après les élections. Je pense pour ma part que les reformes ne peuvent plus faire l’objet d’une quelconque négociation à l’heure actuelle.

Elles doivent être réalisées entièrement et il revient à la cour constitutionnelle de valider ou non les candidatures conformément à la loi», a-t-indiqué, Jean-Pierre FABRE, candidat unique de l’opposition pour la présidentielle de 2015, avant d’appeler les populations à prendre massivement part aux manifestations qui commencent le mardi 13 janvier 2015 par une grande marche à travers les rues de la capitale.

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