‘La responsabilité du blocage actuel des discussions sur les réformes incombe à l’ANC qui depuis le début a multiplié les obstacles procéduraux, les manœuvres dilatoires, la mauvaise foi, d’abord pour différer l’étude de la proposition de loi, ensuite pour bloquer la recherche de consensus’. C’est ce qu’a déclaré jeudi Christophe Tchao, le président du groupe UNIR (majorité présidentielle).
La proposition de loi sur des réformes introduites par des députés de l’opposition est à l’examen par la commission des lois de l’Assemblée.
UNIR se dit favorable à des évolutions mais pas à n’importe quel prix.
L’ANC tente d’imposer une limitation du mandat présidentiel qui exclurait de facto le président Faure Gnassingbé de la course à la prochaine élection.
La majorité n’est pas hostile à cette limitation à la condition que l’ensemble des candidats soit soumis aux même règles, souligne M. Tchao.
Cela signifie qu’il ne peut y avoir de rétroactivité de la loi.
Le texte éventuellement adopté ne disposera que pour l’avenir.
Les responsables d’UNIR ont balayé d’un revers de la main les rumeurs sur des marchandages qui pourraient permettre à Faure Gnassingbé de se présenter pour un dernier mandat.
En juin dernier, un projet de loi similaire avait été rejeté par les députés.