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Les ODDH ne veulent pas entendre parler de deux mandats de plus pour Faure Gnassingbé
Publié le vendredi 9 janvier 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Me Zeus Ajavon
Coordonnateur du CST


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Togo - En conférence de presse jeudi à Lomé, la synergie des Organisations des droits de l’homme (ODDH) qui organise depuis le 28 novembre 2014 des manifestations de rue sur l’étendue du territoire pour contraindre le pouvoir à opérer les réformes politiques, reprennent les manifestations le 13 janvier 2015.

Cette décision vient, selon les responsables des ODDH du fait que les discussions à la commission des lois constitutionnelles de l’Assemblée nationale sur les réformes n’ont pas pu aboutir à un consensus devant permettre de voter la proposition de loi de réformes.

La cause de cet « échec », selon eux, c’est que le parti majoritaire à l’Assemblée nationale, l’Union pour la République (UNIR) est à la recherche de deux (2) mandats de plus pour Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis bientôt 10 ans.

« Nous avons entendu dire que Faure Gnassingbé veut deux mandats de plus. Maintenant que nous savons que le pouvoir veut deux mandats de plus pour le chef de l’Etat, nous disons que le RPT/UNIR a dévoilé ses batteries, nous disons non », a déclaré Me Zeus Ajavon, coordonnateur des ODDH.

Pour amener le pouvoir aux réformes avant la présidentielle de 2015, les ODDH entendent manifester sur toute l’étendue du territoire à partir du 13 janvier prochain et les jours suivants jusqu’à obtenir les réformes.

Pour rappel, la Constitution en vigueur au Togo depuis le 14 octobre 1992, ne limite pas le nombre de mandats présidentiels, suite à la révision constitutionnelle du 31 décembre 2002.

Pour obtenir ces réformes, 73 députés sur 91 doivent voter pour cette proposition de loi sur laquelle les députés d’UNIR et de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ne s’entendent pas.

Or, UNIR a 62 députés, les partis de l’opposition parlementaires, notamment l’ANC, la coalition Arc-en-ciel, l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), l’Union des forces de changement (UFC) et les deux indépendants se partagent les 29 autres sièges.

Telli K.

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