Dans son message de vœux de nouvel an à la population togolaise, la Convention démocratique des peuples africains (CDPA, opposition) fait le constat que « le régime actuel n’est plus en mesure de solutionner les problèmes du pays » et que « le changement d’hommes et de vision à la tête du Togo est maintenant un impératif ».
La preuve, selon la formation politique dirigée par Kafui Brigitte Adjamagbo Johnson, c’est que « les réformes constitutionnelles et institutionnelles préconisées par l’Accord politique global ne sont toujours pas votées faute de volonté politique du pouvoir ».
« A cause de la persistance d’une gouvernance politique, économique et sociale incapable de répondre aux aspirations du peuple, la satisfaction des besoins vitaux des populations en matière d’alimentation, de soins et d’éducation reste un défi quotidien dans nombre de ménages », lit-on.
Pour sortir de l’ornière et rendre possible l’alternance lors de la présidentielle de cette année, la CDPA propose trois solutions. Pour le parti de l’ancien ministre d’Etat, Léopold Gnininvi, Faure Gnassingbé doit marquer l’histoire en encourageant « sa majorité parlementaire » à voter les réformes politiques.
Au-delà de l’unicité d’action de l’opposition, celle-ci doit présenter à l’élection présidentielle un candidat unique.
Mme Adjamagbo Johnson recommande aux Togolais en âge de voter de s’inscrire sur les listes électorales et de voter massivement le moment venu.