Sous la demande de la Commission Nationale des Droits Humains du Burkina-Faso, une délégation de six burkinabè a séjourné au Togo du 04 au 10 janvier 2015 dans le cadre d’un voyage d’étude auprès de son homologue du Togo. Les membres de la délégation se sont imprégnés durant cinq jours de l’expérience de leur hôte pour une meilleure organisation et un bon fonctionnement de leur structure institutionnelle.
La délégation a fait le tour de quelques autorités togolaises et visité pas mal d’institutions étatiques lors de son séjour au Togo.
Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE, Président de la CNDH du Togo, dans son bilan, disait que les échanges ont porté sur << les textes qui régissent la commission, les missions qui lui sont assignées, le fonctionnement sur le terrain, et surtout la perception de l’autonomie dont dispose la CNDH du Togo>>.
A la Chef de la délégation, Mme Claudine-Valérie ROUAMBA OUEDRAOGO de rassurer la Commission togolaise en promettant que << l’expérience sera mise à profit pour mieux relever les défis qui nous attendent dans la perspective d’une atteinte des objectifs de notre institution. >>
La responsabilité de la CNDH se trouve ici fondamentale quand on jette un coup d’œil sur la situation politique au Burkina, un pays qui vient de sortir d’une révolution populaire qui a mis à la porte l’ancien Président burkinabé Blaise COMPAORE conduisant ainsi à une crise politique. Les périodes électorales qui pointent à l’horizon au Togo et au Burkina seront des moments où les deux populations auront le plus besoin de la CNDH pour lutter contre ce qu’on peut nommer une « fièvre électorale ».