À part les sources écrites et orales, l’histoire se fait aussi grâce aux sources archéologiques. Et pour susciter l’engouement chez les étudiants du département d’histoire et d’archéologie à s’intéresser à cette branche, le département a organisé en leur intention à l’auditorium de l’université de Lomé, une conférence débat autour du thème « Recherches archéologiques, bilan et nouveaux défis ».
Occasion pour le chef du département Komla Etou qui avait à ses coté Caroline Robian-Brunner, directrice du centre de recherche scientifique en France, d’entretenir les étudiants du département venus nombreux, sur le bien-fondé de l’archéologie dans le monde. Ceci pour motiver ces derniers à s’orienter davantage vers cette branche dans le choix de leur spécificité.
Après les communications sur les recherches archéologiques notamment : « bilan et défis », présentée par Azontowou Sénou, historien-archéologue à Université de Lomé, « histoire des forgerons et de fer en Afrique et au Togo : entre recherches et partages de ce passé glorieux », par Caroline Robion-Brunner, archéologue, professeur à l’université de Toulouse (France) et la restitution par deux étudiants en stage en archéologie de retour de la France, s’est ouvert un grand débat.
Le chef du département Komla Etou, a indiqué que cette conférence est organisée pour motiver les étudiants dans le choix de la filière d’histoire et d’archéologie. « Nous avons constaté que beaucoup d’étudiants en année de spécialisation dans les filières s’attroupent plus vers l’histoire contemporaine que la branche de l’archéologie. Nous croyons que cela est dû au manque d’information et de sensibilisation. C’est pourquoi nous avons organisé cette rencontre pour eux, afin de les entretenir sur le bien-fondé de cette discipline dans l’histoire », a-t-il souligné.