Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat togolais était l’un des six présidents africains à défiler aux côtés de François Hollande hier, au cours de la Marche Républicaine de Paris, suite au double attentat de la semaine passée qui a fait dix-sept morts. Une présence que l’opposition togolaise a très peu appréciée.
« J’ai beaucoup hésité [à venir], expliquait hier le président togolais à RFI. Deux choses m’ont finalement déterminé : la première, c’est l’extraordinaire mobilisation du peuple français dans plusieurs villes, des mobilisations spontanées, des citoyens, du petit peuple. Il est évident que tout le monde est touché, ressent la douleur du peuple français. Et pour moi qui ai vécu dans ce pays pendant plus de dix ans, j’ai compris que la France était touchée, qu’il y avait une douleur, qu’il y avait un désir de rester debout face à l’événement. La France est un pays ami. Quand on a un ami, dans les moments douloureux comme ça, il faut être à côté ».