Notre précédent article indiquait clairement que la démarche du Prince du Togo qui a sauté dans le 1er Jet pour se rendre à Paris avec le fallacieux prétexte de soutenir le peuple français qui venait d’être frappé par l’acte terroriste dans les locaux de Charlie Hebdo, était nécessairement intéressé.
Eh bien les faits nous donnent raison et l’on se rend compte qu’il n’était pas seul dans ce plan malsain de faire une cour lâche et immorale à Hollande alors que celui-ci est profondément touché par le coup des extrémistes religieux.
Nos Chefs d’Etats ont eu la malhonnêteté d’utiliser le malheur des français pour tenter de se faire une place sous le soleil. François Hollande l’a bien compris et il a vite fait de les reléguer aux derniers rangs, totalement noyés dans des milliers de français mobilisés autour de leur Président.
Ceux qui étaient réellement utiles, ont eu la place qu’il fallait au soleil. C’est le cas notamment de IBK placé à la droite de François Hollande parmi les grands hommes de ce monde. C’est aussi le cas Mamadou Issifou, accueilli avec chaleur et déférence par Hollande à l’Elysée.
Quant aux intrus, notamment les Présidents du Bénin, du Gabon et du Togo, c’est à peine que l’on a remarqué leur présence à cette marche à Paris.
Mais Thomas Boni Yayi a tout de même trouvé le moyen de faire parler de lui en versant de curieuses larmes de crocodile dans ce froid glacial.
Qu’est-ce qui a pu émouvoir autant ce plaisantin de Président pour qu’il laisse avec une telle facilité, des larmes dégouliner de ses joues ? Mon Dieu ! Nos Chefs d’Etats sont des vrais guignols qui ne reculent devant rien quand il s’agit d’œuvrer pour être dans les bonnes grâces de la métropole.
Ali Bongo qui est lui aussi sérieusement secoué par cette affaire de sa filiation aux Bongo et par la fronde d’une opposition de plus en plus véhémente a eu l’idée géniale de se faire fabriquer des lunettes noires sur lesquelles il est écrit « je suis Charlie ».
Et c’est avec ces lunettes aux yeux qu’il s’est pavané dans les rues de Paris histoire sans doute de se faire remarquer.
Le fils du feu général lui, a négocié durement une interview chez Boibouvier où il dit avoir longtemps hésité avant de se laisser déterminer par l’extraordinaire mobilisation des français, pour ensuite prendre l’avion et atterrir en France.
Dans cette interview, Faure Gnassingbé a fait toutes les gymnastiques nécessaires pour informer les français et le monde entier que lui, le Prince du Togo a eu à passer 10 ans en France. Mais oui !!!
Il connaît bien la France, il y a fait son master et quoi encore ? Seulement il reste à lui demander ce qu’il a retenu du mode de vie des français, de leur culture, de leurs valeurs !
Concrètement qu’est-ce que son séjour de dix ans dans un pays aussi démocratique a pu ajouter à sa vision des choses ? Qui peut objectivement croire aujourd’hui, au regard du style rouillé et éculé de gouvernance du Prince que celui-ci à fait la France pendant 10 bonnes années ? C’est affreux !!!
Voilà donc l’homme qui dit avoir fait 10 ans en France et qui s’érige en dictateur impénitent complètement noyé dans une boulimie effréné du pouvoir. C’est lui qui foule tout aux pieds, marche sur les valeurs républicaines, tourne tout le monde en bourrique, embastille qui il veut... juste pour s’accrocher indéfiniment au pouvoir. Simplement triste.
Ainsi donc, Faure Gnassingbé, Ali Bongo et Thomas Boni Yayi se sont livrés en spectacle en France, totalement encombrants pour le protocole français.
Eux qui n’ont jamais connu l’émotion à proprement parler, affirment béatement qu’ils sont touchés par ce qui est arrivé en France et que de ce fait ils ont senti l’impérieuse nécessité de faire le déplacement de Paris. Vraiment !!!
Sans doute qu’ils vont profiter pour faire un peu de villégiature avant de regagner leurs pays respectifs. Et l’on verra bien s’ils vont enfin se résoudre à se laisser émouvoir par les peines et les difficultés qu’ils laissent endurer leurs propres peuples.
L’on attend juste de voir un Faure Gnassingbé envoyer une simple lettre de condoléances à son ami Goodluck dont le pays est régulièrement frappé par Boko Haram.
Mais c’est après tout un vrai scandale et Paul Biya, le doyen du Cameroun a eu raison de crier haro sur ces Chefs d’Etat aux âmes légères qui se sont exhibés sans retenue dans les rues de Paris comme de vrais guignols.
Finalement le ridicule ne tue pas ces comédiens de Chefs d’Etats qui font vraiment la honte de notre continent.