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TOGO: Alberto Olympio accuse Gilbert Bawara d’avoir traité ses propos de "balivernes"
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Alberto Olympio, Togolais de la diaspora, CEO d`Axxend.


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La rencontre entre le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio et le ministre Gilbert Bawara de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales ne s’est pas passée comme l’aurait souhaité le neveu de Sylavus Olympio, 1er Président de la République du Togo.


Au sortir de son entrevue avec le gestionnaire du portefeuille de l’Administration, Alberto Olympio a confié ses peines à l’Agence de presse Afreepress. « Quand je parlais au ministre, il dit que je disais des balivernes. Ça veut dire que tout ce que nous disons ne l’intéressait pas. Ce sont ses propos que je répète. Il dit que nous parlons de ‘’balivernes’’, ce qui d’ailleurs n’est pas très poli pour un homme d’Etat », a tenu à faire savoir cet homme d’affaires, candidat aux prochaines élections présidentielles.

Alberto Olympio était chez son hôte pour discuter des questions liées aux réformes institutionnelles et constitutionnelles, au fichier électoral et à la révision des listes électorales qui démarre le 20 janvier prochain.

Sur la question des réformes, le responsable du parti des Togolais dit avoir eu une réponse de son interlocuteur. Selon celui-ci, Gilbert Bawara a fait savoir que le parti au pouvoir n’était pas du tout opposé aux réformes exigées par toute la classe politique mais ils veulent juste que la loi ne soit pas rétroactive. « Ils demandent que chaque candidat puisse avoir les mêmes droits à partir du moment où ce sera voté », a rapporté Alberto Olympio qui a profité de notre micro pour exhorter tous les partis politiques à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation. « Il faut absolument que nous fassions ces réformes avant les élections, donc il faut que tous les partis qui sont en discussion mettent de côté leurs intérêts personnels et partisans pour mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation. Si tout le monde est d’accord qu’on doit faire ces réformes avant les élections, alors faisons les vite et bien », a-t-il prié.

Cet ingénieur en informatique a une obsession, c’est de dépouiller le fichier électoral actuel de toute imperfection avant les élections présidentielles. C’est à ce seul titre que les élections pourraient être « apaisées » et « transparentes », dit-il avec force et conviction. « Nous avons aussi demandé qu’on puisse avoir accès au fichier électoral pour vérifier qu’il n’y a pas de doublon et contrôler sa fiabilité. En ce sens, M. le ministre nous a dirigés vers le président de la CENI. C’est ce que nous allons faire avec des experts et on verra s’ils vont accepter qu’on regarde ce fichier. S’ils nous refusent l’accès, et bien nous reviendront vers les autorités. Nous tiendrons informer la communauté internationale de ces manquements qui à mon avis sont un risque important pour le pays. Si nous voulons avoir des élections dans la paix, il faut que tout se passe dans la transparence et la transparence commence par le fichier électoral. Nous devons être sûrs que ce fichier est fiable, qu’il n’y a pas de doublon et qu’il n’est pas manipulé », a-t-il recommandé.

Il dit avoir également demandé au ministre Bawara de permettre à ce que le recensement électoral puisse prendre deux semaines. Ce qui n’a pas accepté le natif de Siou, qui a préféré s’en tenir aux 7 jours prévus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). « Nous estimons que c’est important qu’on donne la chance à tous les Togolais et à toutes les Togolaises qui veulent participer au processus. Ils n’ont absolument pas informé la population. Moi je le fais, je demande à tous les Togolais et à toutes les Togolaises de se lever massivement pour aller s’inscrire.

Nous devons absolument reprendre notre pays en main. Si on vous fait des difficultés pour vous inscrire, dites-le. Nous allons mettre en place très bientôt un numéro vert sur lequel les gens pourront appeler pour signaler toutes les difficultés qu’on leur ferait pour s’inscrire sur les listes électorales », a-t-il insisté.

Le 5 décembre 2014, Alberto Olympio a envoyé une lettre au Président de la République pour attirer son attention sur une série de situations à régler avant l’élection. C’est en réponse à ce courrier qu’il a été reçu ce lundi par Gilbert Bawara.



A.G.

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