Le gouvernement togolais et les syndicats de transporteurs ont tenu lundi une réunion pour parler de l’application du règlement n°14 de l’UEMOA qui exige l’application de la mesure de la pèse à l’essieu.
La mesure de la pèse à l’essieu qui est en vigueur au Togo depuis quelques semaines suscite des remous au niveau des transporteurs qui demandent des accompagnements du gouvernement avant l’application effective du règlement. Une réunion a eu lieu lundi à Lomé et a regroupé les ministres Ninsao Gnofam des travaux publics et des transports et Yark Damehame de la Sécurité et de la protection civile.
Du côté du gouvernement, on explique que l’application dudit règlement vise à protéger les infrastructures routières. L’Union nationale des Transporteurs routiers du Togo (UNATROT) et l’Union Syndicale des Transporteurs Routiers du Togo (USYCORT) ont indiqué avoir compris la nécessite de la protection des routes puisqu’il est une chose est d’avoir de bonnes infrastructures routières et l’autre chose est leur bon usage.
Ces deux syndicats s’engagent à mettre leurs militants à contribution pour assurer la pérennité de ces routes en invitant les surcharges des personnes et des marchandises. Mais ils ont protesté contre les sanctions imposées par le gouvernement en cas des infractions.
Le chargement à l’essieu demande aux transporteurs de respecter la charge à l’essieu avec le respect du poids et du gabarit. En effet, les contrôles des charges à l’essieu ont démarré le 26 décembre dernier sur le parking du Conseil national des chargeurs du Togo à Atakpamé. Tous les transporteurs sont sensibilisés et les contrevenants vont subir la rigueur de la loi.
Ainsi, pour les chargements destinés à la consommation locale, les transporteurs vont payer 20.000 Fcfa par tonne de surcharge. Pour les chargements en exportation, ils payeront 60.000 Fcfa par tonne de surcharge.
Il est démontré que la dégradation prématurée des routes est très souvent due aux effets néfastes de la surcharge des poids lourds qui constituent une source de détérioration prématurée des infrastructures routières, de l'insécurité routière, de la pollution atmosphérique, un surcoût de 20°% en cas de renforcement, etc.... suite de l'article sur Autre presse