Malgré la rencontre annoncée entre le ministre de l'administration territoriale et les responsables du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015), les manifestations de rue ont repris mercredi à Lomé.
En effet, les responsables des Organisations de défense des droits de l'homme (ODDH) et du CAP 2015 veulent poursuivre les manifestations chaque jour jusqu’à ce que les réformes politiques ne soient faites avant l'élection présidentielle de 2015.
Mercredi, les organisateurs de la manifestation ont encore regroupé des militants au Carrefour Gakpoto et la marche a évolué jusqu’au niveau du Marché Bè avant d'être de nouveau bloquée par la Police et la Gendarmerie postées à cet endroit pour empêcher l’évolution de la manifestation vers le centre-ville.
Au lieu d’un sit-in, comme cela a été le cas mardi au niveau du Carrefour Marché Bè, les manifestants ont emprunté l’Avenue Augustino de Souza en vue d’aboutir sur le Boulevard du Mono. La Police a arrêté la marche au niveau du Château d’eau de Bè.
A cet endroit, les forces de l’ordre ont dû faire usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. S’en est suivi des courses-poursuites entre les policiers, gendarmes et les jeunes qui n’ont pas voulu obtempérer et qui ripostaient par des jets de pierres.
Mardi, la manifestation censée aboutir à la Poste du quartier Nyékonakpoé avait été bloquée par les forces de l’ordre au Carrefour du Marché Bè. Elle avait été transformée en un sit-in.
Les ODDH et CAP 2015 veulent exiger le retour à la Constitution du 14 Octobre 1992. De même pour ces organisations, il est temps de mettre définitivement fin au règne de l’impunité au Togo en appliquant immédiatement la limitation du mandat présidentiel contenu dans la Constitution du 14 Octobre 1992 afin que soit mis fin à la domination d’un même clan familial sur le Togo.... suite de l'article sur Autre presse