Un prix du pétrole bas pendant une longue période pourrait impacter négativement les résultats d’Ecobank en 2015, a annoncé le directeur général du groupe bancaire panafricain, Albert Essien, le 14 janvier.
Les cours du brut, qui ont chuté d'environ 60% depuis juin 2014, ont provoqué de grandes difficultés pour les pays africains dont les économies sont largement dépendantes des exportations de l’or noir, à l’instar du Nigeria, de l'Angola et du Ghana. «Si les marchés où nos opérons souffrent de certains chocs, il y aura un effet d'entraînement sur nos activités», a déclaré M. Essien, dont l’établissement est présent dans 36 pays africains.
«À la fin 2014, nous n’avons pas constaté un effet d'entraînement de la baisse des cours du pétrole sur nos activités. Mais comme les prix du pétrole continuent à baisser, certains défis pourraient se poser», a précisé M. Essien dans un entretien accordé à l’agence Reuters.
Durant les neuf premiers mois de 2014, Ecobank a réalisé 43% de son chiffre d'affaires au Nigeria, le plus grand exportateur de pétrole de en Afrique.
Le directeur général d’Ecobank a, par ailleurs, fait savoir que son établissement se concentre désormais sur l’amélioration de la rentabilité de ses diverses activités après une période d'expansion rapide. Selon lui, le ratio coût-revenu de la banque devrait tomber au dessous de 60 % en 2015 et à environ 55 % en 2017, après avoir atteint 66,6% à la fin du troisième trimestre de l’année écoulée.