1000 tonnes soit un taux de 35%, c’est le pourcentage que couvre la production halieutique annuelle des besoins au Togo. Pour permettre à ce secteur de jouer davantage ce rôle économique, nutritionnel et social, un document de gestion des pêcheries du système lagunaire togolais a été mis à la disposition des acteurs du domaine jeudi au cours d’un atelier de validation à Aného.
Ce plan provient du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) qui a prévu l’élaboration d’un document d’orientation stratégique répondant à la préoccupation du gouvernement de développer des mécanismes d’exploitation durable des ressources halieutiques des pêcheries continentales du système lagunaire.
Il est structuré en quatre(4) axes qui sont la présentation et exploitation durable des ressources halieutiques, l’amélioration des moyens d’existence des communautés de pêche et le renforcement du cadre juridique et institutionnel. Quatre stratégies convertis en quatre objectifs, à en croire le ministre Ouro-Koura Agadazi.
« Le plan de gestion des pêcheries du système lagunaire togolais vise quatre objectifs : il s’agit d’assurer la productivité continue des ressources halieutiques, de minimiser les incidences de la pêche sur l’environnement physiques et sur les espèces non visées, de maximiser les revenus des professionnels de la pêche et de créer des emplois pour ceux dont les moyens de subsistance dépendent de la pêche », a mentionné le Colonel Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’agriculture, de la de l’élevage et de la pêche.
Avec ce document c’est une nouvelle ère qui commence pour le secteur de la pêche au Togo avec en toiles de fond de gros projets pour l’avenir dans le but d’une modernisation efficiente.
« Nous allons dans l’avenir faire en sorte que les pêcheurs bénéficient des équipements règlementaires, faire en sorte que le système lagunaire soit plus productif en étendant la production sur d’autres cultures et même envisager la restauration des mangroves autour de ce système », a promis Christian Domtani Ali, directeur des pêches et de l’aquaculture.
Pour s’imprégner de la valorisation des ressources halieutiques dans la préfecture des Lacs, le ministre Ouro- Koura Agadazi et sa délégation ont fait d’une pierre deux coups en se rendant à Tokpéta, une ferme distante de la ville d’Aného de 3 kilomètres après les travaux de l’atelier, où ils ont visité le site d’exploitation piscicole d’un certain D’Almeida qui fait le développement d’un système de pisciculture amélioré.
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