Les discussions entre le ministre de l’administration territoriale et les responsables du Cap 2015 ont tourné autour de l’itinéraire et la préservation des libertés publiques. Les responsables du Cap 2015 ont également échangé avec les envoyés des Nations unies et de l’UA.
Le lieu du sit-in des manifestations du Cap 2015 et des Oddh pose problème depuis le mardi 13 janvier 2015. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette rencontre.
Au sortir des discussions, Me Zeus Ajavon a déclaré que : « On a discuté de la faisabilité des marches, nous avons improvisé un point de chute le mardi. Nous ne sommes mis d’accord sur tous les points ».
Concernant les manifestations à l’intérieur du pays, il a ajouté que : « Nous avons eu des préfectures importantes comme Tchaoudjo, Tsevié… Comme l’afro baromètre l’a dit il y 85% de la population qui veut les reformes (…) ».
Du côté du Cap 2015 on exige l’application de l’Apg. Pour Jean Pierre Fabre : « Ceux qui joue au Charlie à paris, chez eux ils ne veulent pas la liberté d’expression. Il faut que la volonté politique existe, de faire les réformes. On recherche les moyens pour appliquer l’accord politique global ».
Rappelons que le Cap 2015 a échangé avec les envoyés des nations unies, représentant du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas et Smaïl Chergui, commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA).