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Ecobank lourdement condamné, la justice ivoirienne donne raison à l’ex DG, Thierry Tanoh
Publié le vendredi 16 janvier 2015  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
Le groupe Ecobank


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Selon l’agence Bloomberg, le groupe Ecobank a été condamné par le tribunal de commerce d’Abidjan à verser à son ancien directeur général Thierry Tanoh 7 milliards de FCFA (12,3 millions €) pour licenciement abusif «sans préavis». Le tribunal a également retenu la charge de « diffamation » à l’égard de M. Tanoh.

Selon le porte parole de la banque, Richard Uku, ce verdict est « injuste, regrettable et excessif ». La banque compte faire appel de cette décision. Elle conteste le for juridique d’Abidjan et menace de recourir à la juridiction britannique ou à l’arbitrage international de la Chambre de commerce internationale. Une autre procédure pour licenciement abusif serait également en cours au Togo, selon M. Uku.

Pour rappel, M. Tanoh, fraichement nommé, avait été l’objet d’une violente opposition de la part des cadres dirigeants historiques de la banque, notamment de la part de Laurence Do Rego, alors qu’il tentait d’éclaircir certains dossiers de la gestion récente du groupe. M. Tanoh avait notamment commandé un audit au cabinet international Ernst & Young à propos duquel il avait déclaré qu’à la sortie du rapport « on verra qui doit rester et qui doit partir !». Son brusque licenciement était intervenu juste avant la sortie de ce rapport interne.

L’agence Ecofin qui s’était procurée une copie de ce rapport, avait pu constater qu’en effet, le cabinet Ernst & Young a relevé, dans la gestion passée de la banque, une cascade d’irrégularités, de procédures illégales, de sorties d’argent non justifiées et d’importantes transactions douteuses. L’audit a également révélé que certains hauts dirigeants de la banque s’étaient octroyés des options nettement au delà de ce qui leur était autorisé, et pris des décisions majeures sans même en informer les administrateurs.

Les auteurs de l’audit avaient également déploré l’absence de coopération de la filiale nigériane du groupe, émettant par conséquent des réserves sur ce pan de la banque qui pèse plus de 40% du bilan.

En dépit de nombreuses relances, le groupe Ecobank n’a jamais accepté de répondre aux questions de notre agence concernant le contenu de ce rapport.

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