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Inauguration d’une cimenterie à Kara : Voici les déclarations du porte-parole des populations qui ont énervé Faure Gnassingbé
Publié le vendredi 16 janvier 2015  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Le président Faure Gnassingbé à Dapaong pour offrir du matériel agricole aux populations
Samedi 17 mai 2014. Dapaong. Le président Faure Gnassingbé offre du matériel agricole aux populations


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Togo - La cérémonie d’inauguration d’une cimenterie mercredi à Awandjelo dans la préfecture de la Kozah (420 km au nord de Lomé), ne s’est pas déroulée comme prévu pour le porte-parole des populations de la localité. Alors qu’il devrait parler au nom des populations de sa région, cet homme (dont nous taisons le nom) a cru bon transformer cette tribune, en meeting politique s’attaquant avec virulence à l’opposition togolaise.

Celui-ci après avoir sommairement remercié le Chef de l’Etat pour toutes ses réalisations, a consacré la plus grande partie de son temps de parole à s’attaquer aux adversaires politiques de Faure Gnassingbé. Afreepress vous propose ici des morceaux choisis de cette déclaration qui n’a pas plu au 1er des Togolais.

En effet, dans son discours de remerciement lors de ladite inauguration, le porte-parole des populations d’Awandjelo après avoir fait la liste des grandes réalisations du Président de la République a regretté que cet élan vers un développement durable du Togo, soit source de la « jalousie et de la haine » des adversaires politiques de Faure Gnassingbé qui, selon lui, ne savent pas jusqu’à ce jour apprécier les vraies aspirations du peuple togolais.

« Sur le plan national les responsables politiques de l’opposition et leurs militants se complaisent depuis des années, dans une illusion dramatiques que le pouvoir se conquiert par la rue. Ils marchent quotidiennement, ils accusent à tort et à travers, ils recherchent des soutiens par-delà la terre de nos aïeux, ils consultent religion, devins et demi-dieux… C’est par pure mauvaise foi que l’opposition tente d’attribuer le reliquat de l’APG à la responsabilité du président Faure. Car la bande à Jean-Pierre Fabre en refusant d’entrer dans le gouvernement d’union nationale issu de l’accord de Ouagadougou, en a violé l’esprit et compromis ainsi la mise en application de toutes les dispositions. Posons-nous la question suivante : Si à l’issue de l’accord de Ouaga M. Gilchrist avait imposé M. Fabre comme Premier ministre, aurait-il refusé d’entrer au gouvernement ? Comment donc ceux qui ont handicapé le projet de réconciliation nationale peuvent-il se transformer en défenseur des réformes ? Pendant quatre ans au moins, au nom de la démocratie des citoyens de Lomé ont passé leur temps à marcher librement pendant que les patriotes travaillent inlassablement avec le président Faure pour le développement socioéconomique du Togo », a-t-il fustigé dans un premier temps et de proposer dans un second temps, le portrait du parfait opposant togolais à l’assistance.

« Pour faire simple, le portait de l’opposition togolaise se décline en quatre caractéristiques majeures : (1) La mauvaise foi diabolique avec comme maître à penser, le Professeur Léopold Gnininvi : « les accords n’engagent que leurs signataires », (2) la transhumance politique sans vergogne avec pour symbole Zeus Ajavon : de l’UTD aux intentions démagogiques en passant par la société civile, l’homme est resté le même. (3) L’assassinat politique, c’est l’œuvre de Fabre sur Gilchrist. (4) La crise de la morale politique : Mme Adjamagbo Kafui Johnson a bradé l’honneur légendaire de la femme togolaise. Elle ne sait pas que dans la région de la Kara, la femme se respecte et respecte sa famille avant de faire de la politique ? », a-t-il sculpté et de rappeler que l’engagement politique ne saurait se fonder sur des bases sentimentales, des échecs existentiels, des crises ataviques et des mensonges.

« La politique de la vengeance, la haine mortifère et l’échec politique sont le lot de ces choix hasardeux. La politique est une école où les apprenants doivent êtres assidus et lucides. La démocratie ne s’écrit pas de façon désordonnée dans la rue. Elle se décrète par le peuple, son mode d’expression reste les urnes et se joue au parlement. Nous exhortons donc nos amis politiques d’en face à réfléchir et à tirer leçon de la déroute et des humiliations qu’ils ont essuyées depuis les années 90. Au lieu de toujours chercher à emprunter les voix de contournement pour éviter la vraie bataille des urnes, ils feraient mieux, cette fois-ci, de se préparer courageusement pour aller à l’élection présidentielle de 2015, ne serait-ce que pour jauger leur déficit de popularité et leur minable degré de crédibilité au sein du peuple togolais. Que ceux qui ont choisi de faire l’école buissonnière pendant 25 ans taisent leurs insuffisances et leurs ambitions mesquines et démesurées. Qu’ils s’insèrent définitivement dans le processus de réconciliation en vue de faire entrer notre pays dans la modernité », a décoché celui-ci en direction des adversaires du parti au pouvoir.

L’homme est aussi défenseur de la constitution et n’entend pas rester les bras croisés et assister à l’attaque que les opposants mènent contre la constitution togolaise. « Pendant que des voix s’élèvent partout pour demander que les constitutions soient protégées, préservées et respectées, les politiciens togolais alchimistes, exigent par des marches vaines et l’occupation de la rue, la révision de la constitution et la limitation du nombre de mandat présidentiel avec effet immédiat et ceci, à quelques mois seulement des élections présidentielles. C’est ce qu’ils appellent réformes. Le peuple togolais dans son ensemble restera débout pour briser les desseins des détracteurs de la démocratie », a-t-il indiqué avant de se faire interrompre par le Chef de l’Etat qui tenait à recadrer le zélé.

« Ce n'est pas un meeting politique. Toutes nos excuses à tous ceux qui ces propos ont pu mettre mal à l'aise », lui a-t-il lancé et de faire savoir que : « Quand nous venons à des manifestations comme celles-ci, nous venons en tant que Président de tous les Togolais. Nous ne venons pas en tant que responsable de parti politique. C'est le Président des Togolais qui est ici ce matin, c'est le gouvernement du Togo qui est ici. On n'est pas Président d'une partie du pays et opposant d'une autre partie et je tiens à ce que l'opposition, les responsables d'opposition soient respectés ».

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