Chaque année, le paludisme est la première cause de mortalité et de morbidité en Afrique. Au Togo en 2013, les enfants de 0 à 5 ans ont été les plus touchés avec un taux de morbidité de 40% et de 75% de mortalité. Deux plans d’actions ont déjà été mis en œuvre pour palier à ce fléau.
Dans la perspective de réduction des impacts du paludisme sur la population togolaise, le Premier Ministre en charge du Ministère de la Santé au Togo, SEM Arthème AHOOMEY-ZUNU a présidé ce matin à Lomé, l’adoption du troisième plan d’action de lutte contre le paludisme. Un plan qui vient annoncer des objectifs pour la période 2015-2017. Des objectifs que sont ici la réduction à 70% du nombre de cas de paludisme d’ici la fin de l’année 2015, atteindre une mortalité nationale proche de 0% pour tous décès évitables liés au paludisme et surtout renforcer les capacités d’information et de gestion managériale du Programme de Lutte Contre le Paludisme au Togo.
Cette adoption du plan stratégique national de lutte contre le paludisme renferme aussi un objectif économique qui est de réduire les impacts de cette maladie sur l’économie nationale togolaise car le Togo enregistre une perte économique supérieure à 1% chaque année, ce qui est d’ailleurs très important.
L’une des stratégies de lutte contre le Paludisme employée par le Togo est la distribution gratuite des moustiquaires imprégnés qui jusqu’ici reste partiellement efficace. Cela est dû en partie au déficit de communication autour de l’utilisation des moustiquaires.
A cette occasion, le Premier Ministre soulignait le problème de communication sur l’utilisation des moustiquaires imprégnés dans les chambres et projette un plan de communication efficace à cet effet.
Les dernières distributions qui remontent à septembre 2014 ont montré que l’utilisation est beaucoup enregistrée à Lomé, chose contraire quand on va à l’intérieur du Togo.