La pêche togolaise, tant artisanale qu’au chalut, se limite au littoral togolais (long de 50 km) avec quelques incursions au large de Grand-Popo au Bénin. La pêche sur le plateau togolais est essentiellement nationale. Mais le poisson se fait de plus en plus rare.
En revanche, la pêche lagunaire (64km2) et fluviale se développe.
Sur les différents plans d’eau sont implantés de nombreux campements où les pêcheurs pratiquent une activité artisanale. A leurs côtés des commerçantes et des transformatrices de poissons. Au total, près de 20.000 personnes vivent de ces activités avec une production estimée à 22.000 tonnes/an.
La pêche nationale couvre environ 35% des besoins ; c’est largement insuffisant.
C’est la raison pour laquelle le ministère de l’Agriculture a décidé de promouvoir les pêcheries en zone lagunaire. Un programme est financé par la Banque mondiale. Il concerne les préfectures du Golfe, de Zio, des Lacs et de Vo, soit 37 villages ciblés.
Selon le ministre, Ouro-Koura Agadazi, cette initiative pourrait permettre au Togo d’être autosuffisant d’ici 3 ans.