Le paludisme, maladie endémique à transmission stable au Togo, reste encore la première cause de consultation médicale, d’hospitalisation et de décès. il constitue un véritable problème de santé publique qui fait perdre au pays 1% de son produit intérieur brut (PIB).
Réunis ce vendredi à Lomé autour du premier ministre, ministre de la Santé, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, les acteurs intervenant dans le domaine de la santé ont revisité le plan stratégique national du programme de lutte contre le paludisme, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Objectif, déterminer le niveau d’atteinte du précédent plan et identifier les éventuels goulots d’étranglement.
A l’issue des travaux, des insuffisances ont été relevés, dont la plus importante, l’insuffisance du financement des différents programmes du fait de l’ »existence d’un seul partenaire en la matière. « Lorsqu’il y a eu quelque coquille dans la contribution de ce partenaire, la mise en œuvre n’a plus été très facile », a déploré Dr Fantchè Awokou, Coordonnateur national du Programme de lutte contre le paludisme.
Autre insuffisance, le ciblage des objectifs et la mobilisation des ressources dans la mise en œuvre des interventions.
Les acteurs ont décidé, mis à part la revue des différentes interventions majeures et les objectifs, d’établir un plan de suivi quotidien de la mise ne œuvre des différentes interventions relatifs au plan.