«Comparaison n’est pas raison », selon un proverbe africain. Si la société civile sénégalaise est organisée et a obtenu des résultats positifs dans le processus démocratique amorcée, celle du Togo piétine avec des positions partisanes.
Les organisations des défenseurs des droits de l’Homme (ODDH) sont trop penchantes vers l’opposition, ce qui n’équilible plus la lutte démocratique au Togo.
Comment peut-on comprendre que les ODDH sont en coalition parfaite avec des partis de l’opposition au lieu de se démarquer et exprimer leur neutralité pour défendre la population.
Le constat est clair, même le coordonnateur du mouvement "Y en a marre" Fadel Barro ne nous dira pas le contraire car sa mission à lomé a tourné court. Le Togo n'est pas le Sénégal.
«Malheureusement, nous avons constaté qu’il y a beaucoup de divergence au niveau de l’opposition. Ce n’est pas dans les rancœurs du passé qu’on peut construire l’avenir. Ce n’est pas avec les égos du passé qu’on peut construire l’avenir. Ils peuvent s’unir, ils ont les moyens de s’unir. Ils peuvent ne pas être d’accord sur comment aller aux élections, ils peuvent ne pas être d’accord sur les réformes mais ils peuvent être d’accord sur le fichier électoral, la transparence des élections », a déclaré Fadel Barro.
A en croire Fadel Barro les élections présidentielles auront bel et bien lieu au Togo et l’opposition doit s’y atteler aux préparatifs au lieu de montrer à la face du monde leur médiocre division.
«Forcément, il y aura des élections d’une manière ou d’une autre. Franchement j’avais décidé de ne plus organiser cette rencontre. Vous savez pourquoi ? Parce que la classe politique est tellement divisée et aussi par crainte qu'on vous soupçonne de vouloir aider l'autre bord », a t-il souligné.