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Ouverture de la 18e session ordinaire des chefs d’Etat de l’Uemoa
Publié le mardi 20 janvier 2015  |  Xinhua


© Présidence de CI par DR
UEMOA: Ouverture de la 18ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement
Lundi 19 janvier 2015. La 18ème session ordinaire des chefs d`Etats et de gouvernement des pays de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s`est ouverte à Cotonou, au Bénin avec la participation de six présidents et de deux représentants de l`espace communautaire.


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La 18ème session ordinaire des chefs d'Etats et de gouvernement des pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s'est ouverte lundi à Cotonou, au Bénin, avec la participation de six présidents et de deux représentants de l'espace communautaire.

Il s'agit des présidents Boni Yayi du Bénin, d'Allassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, de Faure Gnassigbé du Togo, de Michel Kafando du Burkina Faso, de José Mário VAZ de la Guinée- Bissau et de Macky Sall du Sénégal. Le Niger est représenté par le Premier ministre Brigi Rafini et le Mali par le ministre des Finances et de l'Economie Mamadou Igor Diarra.

S'exprimant à l'ouverture de cette session, le président béninois Boni Yayi, également président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UEMOA, a déclaré que le chemin est encore long pour que l'Uemoa parvienne à une harmonisation complète des textes.

"Selon la revue annuelle des réformes politiques, programmes et projets communautaires au sein de l'UEMOA, le taux d'application des textes communautaires est estimé en moyenne à 50%, avec des disparités selon les domaines et selon les États membres", a-t-il déploré, affirmant que les textes sur l'harmonisation du cadre juridique, comptable et statistique des finances publiques, la fiscalité intérieure, l'Union douanière, la facilitation des transports et la mutualité sociale ont encore du mal à être appliqués dans l'espace Uemoa.

Le président béninois a aussi rappelé "de vives préoccupations", face à la montée du terrorisme, de la piraterie, de la traite des êtres humains, de la prolifération des armes légères, des enlèvements et autres crimes perpétrés par des groupes armés non étatiques.

Pour Boni Yayi, l'organisation d'élections présidentielles, législatives, municipales et locales dans plusieurs des Etats de l' Uemoa en 2015 "pourrait induire des risques politiques et sécuritaires supplémentaires et mettre à rude épreuve la stabilité politique dans l'espace".
"Nous devons donc nous attacher à maintenir et à renforcer les actions déjà en cours en faveur d'une meilleure gouvernance afin de sécuriser durablement notre espace communautaire", a-t-il préconisé.

Sur le plan sanitaire, il a loué les efforts déployés par les Etats de l'Uemoa et les partenaires au développement dans la lutte contre la maladie à virus Ebola.

Il a invité les dirigeants de l'espace communautaire à poursuive la mutualisation des efforts pour enrayer la propagation de cette épidémie.

Dans le domaine économique, Boni Yayi a décrit les performances économiques comme "appréciables", avec un taux de croissance du PIB estimé à 6,8% en 2014, contre un taux de 5,9% en 2013.

Il a estimé que cette évolution économique dans les Etats de l' Uemoa serait consolidée en 2015 avec un taux de croissance prévisionnel de 7,4% dû au regain de dynamisme des secteurs agricole et industriel ainsi que par les performances dans les bâtiments et travaux publics.

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