Le quartier Bè Kpota situé dans la banlieue sud-est de la capitale était en ébullition dans la journée du lundi 19 Janvier 2015. Et pour cause, des riverains qui voulaient en découdre avec un jeune nigérian accusé d’avoir tué et jeté dans un puits une jeune fille.
” Jeune fille, belle, teint clair, taille élancée…” voilà entre autres, les qualificatifs dont usaient les populations de Bè Kpota pour décrire la regrettée qu’elles voulaient disent-elles, venger.
Tôt dans la journée du lundi, un remue-ménage inhabituel a commencé à Bè Kpota. Très vite des policiers ont été dépêchés devant une maison. Le motif, les jeunes du quartier voulaient en découdre avec le grand-frère d’un ressortissant nigérian qui aurait tué une jeune fille et jeté dans un puits.
il sera confié au reporter d’Africa Rendez-vous dépêché sur les lieux, que la jeune togolaise Djogbéssi Akossiwa Elise rentrée d’Abidjan depuis Avril 2014 a quitté le domicile dans la matinée du jeudi 15 janvier 2015 et n’est plus revenue. Chose étonnante! Encore bizarre ses chaussures et son portable ont été retrouvés le lendemain sous la clôture d’une des maisons voisines. Mystère…
Le propriétaire de la maison fait intervenir la gendarmerie d’Adidomé qui met aux arrêts les propriétaires de deux maisons pour besoin d’enquête mais seront relachés dans la nuit du samedi 17 janvier.
Au petit matin du dimanche 18 janvier, Ezian Mittérand, un des oncles de la jeune fille fait une fois intervenir la gendarmerie pour avoir découvert de nouveaux indices. Le corps sans vie d’une jeune fille, en décomposition, sera repêché par des Sapeurs pompiers dans le puits d’un ressortissant Nigérian communément appelé Ibo.
Les riverains voulant en découdre avec le présumé auteur ont dû se raviser, face à des grenades lacrymogènes.
Au finish, les maisons du grand frère et du présumé auteur ont été mis à sac à Bè Kpota. Leurs boutiques de vente de pièce détachés à Akodessewa, aussi.
Le présumé auteur reste dans les mains de la gendarmerie.... suite de l'article sur Autre presse