Togo - Les députés membres de la Commission des lois constitutionnelles où la proposition de loi de réformes politiques introduite par 25 parlementaires de l’opposition est bloquée, ont été convoqués ce mercredi à l’Assemblée nationale à 9 heures, a appris l’Agence de presse Afreepress.
L’information a été confirmée, selon la radio Kanal FM, aussi bien par le quartier général du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et de la coalition Arc-en-ciel.
Le motif de cette convocation est pour le moment inconnu. Cependant, il est fort probable que la question qui sera une fois encore au menu des discussions entre ces neuf (9) députés, est la le sujet sur les réformes constitutionnelles.
Il y a quelques jours, la commission s’est séparée en queue de poisson sur cette question des réformes, à cause de l’impossibilité de concilier le point de vue d’UNIR et de l’ANC. Pour le premier parti, les réformes doivent être faites à condition que tout Togolais qui remplit les conditions d’éligibilité, même le chef de l’Etat actuel au pouvoir depuis bientôt dix (10) ans, ait la possibilité de se présenter aux élections présidentielles deux fois.
Si les réformes ne sont pas faites, Faure Gnassingbé a la possibilité, fort de la Constitution en vigueur, de se présenter à la présidentielle autant de fois qu’il veut.
Pour l’ANC, les réformes doivent être opérées et le choix sera laissé à la Cour constitutionnelle de décider de la recevabilité ou non des dossiers de tous les candidats en tenant compte de la nouvelle disposition de l'article 59 de Constitution.
Un blocage s’en est suivi, ce qui a poussé la synergie des Organisations de défense des droits de l’homme (ODDH) à appeler les Togolais à sortir dans les rues pour réclamer les réformes.
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