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UNIR et ANC, les extrémistes ont encore retardé l’échéance des réformes
Publié le jeudi 22 janvier 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Lakente Bankhead
Manifestation des pros UNIR dans les rues de Lomé pour soutenir Faure Gnassingbé dans la dynamique des réformes.
Ce 21 novembre 2014, UNIR a mobilisé ses principaux dignitaires dans les rues de la capitale togolaise, avant de chuter à la plage. A travers cette démarche, les pros UNIR comptaient défendre la sauvegarde des institutions de la République.


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Il faut attendre encore longtemps pour voir les réformes constitutionnelles notamment la limitation de mandats et un scrutin majoritaire à deux tours aboutir.

Les députés togolais membres de la Commission des lois n'ont trouvé aucun consensus mercredi lors de la reprise des discussions sur la Proposition de loi introduite au Parlement par 25 députés de l'opposition. Les discussions n'ont abouti à aucun consensus pour la simple raison que chaque camp est resté sur sa position. Elles ont donc été suspendues.

Comme nous le savons depuis plusieurs semaines, les députés du pouvoir n'entendent pas donner une suite favorable à la proposition de loi limitant le mandat s'ils n'ont pas la certitude que leur patron, Faure Gnassingbé aura la possibilité de briguer deux autres mandats à la tête du pays.

Pour UNIR, la loi n'a jamais été rétroactive et rien ne doit empêcher le Chef de l'Etat actuel de postuler pour deux autres mandats même si la limitation est actée. Cette position se heurte à celle de l'Alliance nationale pour le Changement (ANC) qui soutient que la mesure de la limitation de mandat devra rétroagir et empêchera donc Faure Gnassingbé de postuler pour un autre mandat. L'ANC explique que l'adoption de la limitation serait un retour à la Constitution de 1992 dans laquelle la mesure était en vigueur.

L'Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) et le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), également présents à l'Assemblée nationale ont proposé une solution médiane qui veut que la limitation soit appliquée au mandat en cours et celui qui va suivre. Ainsi, le Chef de l'Etat actuel aura la possibilité de briguer un autre mandat.

Apparemment, cette proposition du CAR et de l'ADDI soutenue par un groupe des organisations de la société civile n'a pas encore trouvé d’écho favorable auprès des deux bords extrémistes du pays.

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