Le conseil des ministres s’est penché mercredi sur le phénomène de la transhumance.
Les mouvements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays de la région, ce n’est pas un cas spécifique au Togo.
C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation. Le déplacement des troupeaux peut être partiel ; les veaux, les vieilles vaches et les bêtes malades restant sur le campement de départ, sous la garde des enfants ou des personnes âgées.
Toutefois, le phénomène a pris une ampleur jamais égalée ces dernières années.
Ces mouvements de ruminants peuvent parfois créer des tensions entre paysans étrangers et autochtones avec la destruction des cultures par les bovins.
Et ces tensions font des morts et des blessés comme cela s’est produit dans plusieurs villages ces dernières années.
Fort heureusement, le plus souvent, éleveurs et cultivateurs trouvent un terrain d’entente, notamment par des échanges commerciaux - par exemple des fumures de parcelles contre le glanage des chaumes de mil ou de sorgho.
Le gouvernement entend favoriser une transhumance apaisée.
Pour cela, il a élaboré un plan de gestion qui tient compte des divers aspects relatifs à la sécurisation de ce mode d’élevage. L’objectif est de favoriser une insertion harmonieuse des transhumants au Togo et de valoriser leur contribution à l’essor de l’économie nationale.