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Blocage des réformes : Faure Gnassingbé en ’conciliabule’ avec Ali Bongo et Sassou Nguesso, selon François Kampatibe
Publié le vendredi 23 janvier 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Dr Nagbandja KAMPATIBE, député et vice-président de l`Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI)


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Togo - Le conseiller spécial du président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI, opposition parlementaire), Dr François Nangbadja Kampatibe a apporté vendredi dans le débat sur le blocage des réformes politiques de nouvelles déclarations accusant le pouvoir de ne pas vouloir les réformes et de chercher les voies.

Pour lui, le président Faure Gnassingbé serait en conciliabule avec les autres chefs d’Etat africains qui sont dans le même cas que lui à la recherche d’un moyen pour s’éterniser au pouvoir.

Après avoir désigné nommément le président gabonais, Ali Bongo et celui du Congo, Denis Sassou Nguesso, le responsable d’ADDI a déclaré qu’au Togo, le parti au pouvoir a « déjà concocté quelque chose par l’entremise de la commission dirigée par Mme Awa Nana ».

Selon l’ADDI, le nouveau blocage des discussions sur les réformes au sein de la commission des lois et l’arrêt « définitif » des discussions par les députés UNIR ne sont pas fortuits. « C’est un signal fort qui vient de la présidence pour dire hop ! arrêtez, nous ne voulons pas de ces réformes avant la présidentielle ».

Même la position défendue par les députés du parti majoritaire à l’Assemblée nationale relativement à la limitation des mandats présidentiels, est un « subterfuge », selon lui.

Après avoir rappelé que c’est pour brouiller les cartes que le chef de l’Etat s’est précipité pour mettre en place la commission de réflexion sur les réforme politiques, il a souligné que « ce que veut UNIR, c’est de faire pousser les gens à prendre les élections présidentielles et ne parler des réformes qu’après ».

« La recommandation n°8 a trait aux autres réformes qui devaient venir après les réformes constitutionnelles, à savoir la limitation des mandats et le vote à deux tours. Il était dit qu’après on continuait les discussions pour réfléchir sur toutes les autres réformes, notamment le régime politique », a-t-il relevé.

A en croire Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR sur une radio locale ce jeudi, les discussions ont été arrêtées par ce qu’il est impossible de concilier les positions. Si des « canaux extérieurs » peuvent faire bouger les lignes, les discussions vont reprendre, a-t-il ajouté.

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