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Interview d’Edem Kodjo, Envoyé Spécial de l’UA au Burkina Faso : « Les Burkinabé font preuve d’une très grande maturité… Mais il faut que l’inclusivité soit respectée»
Publié le samedi 24 janvier 2015  |  Afrika express


© aLome.com par Parfait
Edouard Edem Kodjo, Panafricaniste, ancien Pm du Togo et ex SG de l`OUA.


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Près de 1000 milliards FCFA… C’est ce que demandent les Autorités Burkinabè comme aide financière à la Communauté internationale pour couvrir toute la Transition et répondre aux autres besoins prioritaires du pays. Une somme jugée monstrueuse par le Groupe International de suivi et d’accompagnement de la transition. Ancien Secrétaire Général de l’OUA, Ancien Premier Ministre du Togo, Envoyé Spécial de l’Union Africaine qui a suivi et a participé à la rencontre est revenu au micro de Afrikaexpress, Rédaction Ouaga sur les grands sujets abordés. Edem Kodjo reste très optimiste et surtout, confiant en l’avenir du pays.



Monsieur le Premier Ministre, Le Groupe International de suivi et d’accompagnement de la transition vient de tenir sa réunion inaugurale avec les Autorités du Faso, qu’est-ce qui a été dit ?



Il y a eu plusieurs exposés dont celui du Premier Ministre Zida et des membres du Gouvernement. Toutes les interventions étaient relatives au budget des élections, à la date des élections, la fin de la transition et ce qui a réconforté le Groupe, c’est le souhait unanime des participants que tout soit terminé avant le 17 Novembre 2015. La date de la fin de la Transition. Ça me réconforte beaucoup parce qu’habituellement c’est le contraire qu’on trouve ailleurs. On trouve des partis qui ne sont jamais prêts à participer aux dialogues, aux élections. Vraiment je dois dire ma satisfaction, le Peuple Burkinabè fait preuve d’une très grande maturité.

C’est la Première réunion. Est-ce qu’il y en aura d’autres ?

Il y en aura d’autres. Je peux pas dire que les bailleurs aient clairement annoncé les chiffres.. Ce serait un peu précoce. Cette première rencontre est une réunion de sensibilisation des bailleurs. Tous, ils attendent que les chiffres avancés soient un peu mieux justifiés. Ils attendent que la mission d’évaluation du processus électoral que les Nations-Unies ont envoyée ici et qui est conduite par Ali Diabacté ait avancé dans son travail. Ils en ont pour 15 jours et à la fin de leur travail, on aura des idées très claires des estimations financières qu’il faudra retenir. C’est en ce moment que les différentes factures de la Communauté internationale vont avancer des chiffres concrets. Les chiffres qui ont été avancés aujourd’hui ont été jugés monstrueux. Mais ces chiffres ne concernent pas que les élections. Ils sont relatifs aussi aux autres secteurs de la vie socio-économique du pays. Ils couvriront l’après-élection aussi.


Lors de la réunion est-ce que vous avez abordé des questions relatives à la mise en place d’une Commission de réconciliation aussi avec ce qu’on a connu ici au Burkina? Et puis concrètement, qu’est-ce que les autorités Burkinabè attendent de vous ?


Oui, on en a parlé, une Commission sera mise en place et va s’atteler à ce travail et elle poursuivra ce travail après les élections parce que je doute fort que tout soit achevé avant la fin de la transition.
Pour ce qui concerne l’autre question, elles attendent de la Communauté internationale un soutien financier pour les élections et pour ses programmes qui concernent la vie socio-économique du pays. Des papiers ont été présentés en ce sens détaillant tous les besoins dont ceux prioritaires.


Monsieur Kodjo, que reprochez-vous à cette transition en cours ? Quelques tâtonnements ?



Je n’exprime pas grande chose mais j’exprime juste un souci. Le souci d’une totale inclusivité. Il faut que le principe d’inclusion qui a été inscrit dans l’esprit fondateur de la charte soit respecté. Aujourd’hui, j’ai entendu dire et redire que cet esprit sera respecté. S’il l’est, c’est bien parce qu’il ne faut pas qu’on fasse quelque chose qui laisse toute une tranche de la nation sur sa faim. Chaque fois qu’il y a cela, il y a des récriminations, des complications. Il faut donc que toutes les tendances expriment des points de vue consensuels. Il faut que l’inclusivité soit respectée. Je n’exprime pas une crainte mais un souhait. Mais, toujours est-il que la Communauté réaffirme tout son soutien à la Transition.


Des propos recueillis à Ouagadougou par Firmin Teko-Agbo pour Afrikaexpress…
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