Après avoir été avocat puis ministre, Jean-Louis Borloo s’investit désormais entièrement dans un projet de fondation pour l'énergie en Afrique.
Borloo ne veut plus aujourd'hui se consacrer qu’à un seul sujet, l’électrification du continent noir.
«L’Afrique est notre sujet majeur. Les enjeux sont énormes en positif ou en risque. Ce continent va passer de un à deux milliards d’habitants sans électricité», plaide-t-il.
Congo, Gabon, Kenya… il fait le tour des chefs d’Etat.
Samedi, il était à Pya (Nord du Togo) pour s’entretenir avec le président Faure Gnassingbé. L’ancien ministre a demandé au chef de l’Etat de mobiliser ses homologues de l’Union africaine sur la nécessité de concevoir une véritable politique continentale qui s’appuie, notamment, sur les énergies renouvelables.
‘L’énergie, c’est la vie, l’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à la croissance. L’absence d’énergie, c’est le risque de chaos, de déstabilisation et de pauvreté. Le choix est simple. Ou l’Afrique sera le continent des drames du XXIe siècle pour elle comme pour nous ou elle sera celui d’un grand développement et un relais de croissance pour la France et pour l’Europe’, explique l’ancien Maire de Valenciennes.
M. Borloo affirme qu’avec un taux d’électrification de 90 ou 100%, l’Afrique pourrait connaitre une faste période de croissance (20% par an). Mais également casser le ‘cercle vicieux de la pauvreté’.