Elément essentiel de réduction de la pauvreté, l’accès à l’eau potable reste un objectif majeur du gouvernement togolais qui a mis en place, en 2011, un Plan d’action national pour le secteur de l’eau et de l’assainissement (PANSEA). En moins de 10 ans, le taux de desserte national est passé de 34% à 44% et l’ensemble des territoires en ont bénéficié. Mais les besoins à satisfaire sont encore élevés. Le taux de desserte en eau potable était encore, fin 2013, de 48% en milieu rural, 37% en milieu semi-urbain et 43% en milieu urbain.
A Lomé, la situation est en voie de s’améliorer grâce à la Facilité africaine de l’eau (FAE) qui vient d’accorder au Ghana une subvention de 1,4 million d’euros pour préparer la construction d'une canalisation destinée à acheminer de l'eau potable depuis la Volta inférieure, au Ghana, jusqu’à la capitale togolaise. La Facilité africaine de soutien juridique de la BAD complète ce financement à hauteur de 700 000 euros.
« La signature du mémorandum d'entente marque le début de la concrétisation d’une idée née dans les années 1970, pour fournir un approvisionnement en eau potable depuis Sogakopé, au Ghana, jusqu’aux habitants de Lomé, ainsi qu'aux communautés riveraines de ce pipeline transfrontalier » a déclaré Akissa Bahri, coordonnatrice de la FAE, selon des propos rapportés par Republicoftogo.com
Au terme des études et de la structuration du projet, il s’agira ensuite, pour assurer la construction des infrastructures, de mobiliser 100 millions d’euros auprès des financeurs du développement et du secteur privé, réunis par un montage PPP.
Hors de la capitale, le gouvernement a également entrepris un programme de forages et d’adductions d’eau potable. Fin 2013, 23 chefs-lieux de préfecture étaient dotés de réseaux d’adduction. Les 12 autres devraient être équipés avant la fin 2015. Agou-Gadzepe, Kévé, Blitta-Gare, Tandjouaré, Mandouri, Afagnagan, Adéta, Kougnonhou et Djarkpanga le seront prochainement.
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