AfriLeaks se veut une « boîte aux lettres et à outils » ouverte aux lanceurs d'alerte.
C’est le lieu pour dénoncer les scandales de corruption et de mauvaise gestion qui peuvent avoir cours en Afrique. Telle est l’essence de la nouvelle plateforme lancée par les développeurs italiens du Centre Hermès pour la transparence et les droits humains numériques.
Les internautes africains peuvent avoir accès au site pour publier des documents et pour entrer en relation avec les médias du continent et d’ailleurs. Les développeurs d’AfriLeaks assurent que la confidentialité des visiteurs et la sécurité du site sont garanties. C’est « une question de vie ou de mort », a dit Giovanni Pellerano, l'ingénieur concepteur, cité par le quotidien britannique The Guardian, partenaire du projet.
19 groupes de presse africains de langue anglaise, et quelques Ong, ont également été associés.
Les journalistes ayant participé à la mise sur pied d’AfriLeaks ont été formés à l'authentification des documents numériques, la validité des sources d’information et à la contre-expertise. Il est question de pouvoir démasquer les aventuriers.