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La présidentielle 2015 sera apaisée, selon Aboudou Assouma
Publié le mardi 27 janvier 2015  |  icilome




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Togo - Farce ou véritable profession de foi de quelqu’un qui est décrié par la classe politique de l’opposition ? Dans tous les cas, l’on veut bien croire Aboudou Assouma, président de la Cour constitutionnelle qui, devant les représentants du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), a promis la transparence de la prochaine élection.


En effet, à la suite des Organisations de la société civile (Osc) et de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), la Cour constitutionnelle vient aussi de bénéficier de l’appui du PNUD dans le cadre de la présidentielle, à travers la signature d’un accord de financement pour les activités de la haute cour.

23 millions de F CFA, c’est l’enveloppe qui permettra à la Cour de procéder à la relecture des textes électoraux avec les institutions impliquées, les partis politiques et la société civile.

Et c’est au cours de cette cérémonie qu’Aboudou Assouma a donné « le scoop ». « C’est une activité très importante qui vient d’être financée dans la mesure où elle va rassembler tous les acteurs prenant part au processus électoral… La Cour Constitutionnelle fera tout pour que les élections prochaines soient apaisées », a-t-il déclaré.

Une déclaration qui mérite d’être prise avec des pincettes. Il y a quelques mois, Aboudou Assouma a fermé la porte des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Cependant, pour une élection apaisée, tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui qu’il faut ces réformes, logique dans laquelle ne se retrouve pas le président de la Cour constitutionnelle.

Il fallu la réintroduction par l’opposition parlementaire d’une autre proposition de texte de réformes à l’Assemblée nationale pour rouvrir cette porte fermée par Aboudou Assouma.

En outre, le président de la Haute cour ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. En 2007 et 2010 par exemple, il a été accusé d’avoir entériné les frauduleuses élections législatives et présidentielles qui étaient à la faveur de Faure Gnassingbé et son régime.

Pour la plupart des leaders de l’opposition, la Cour constitutionnelle avec Aboudou Assouma, n’est ni indépendante, ni impartiale. Elle est inféodée au pouvoir en place.

En tout cas, on attend de voir si M. Assouma pourra tenir sa promesse, en proclamant des résultats qui reflètent une élection transparente et apaisée.

I.K.

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