Le prix du baril du pétrole connaît depuis quelques mois, une baisse généralisé sur le marché international. Selon les dernières données, ce prix a connu une baisse jusqu’à moins de 50 dollars Américain. Cette situation baissière du prix du baril du pétrole a amené le gouvernement Togolais à réduire par deux (2) fois le prix des produits pétroliers à la pompe. Une 1ère fois le 15 décembre 2014 et une seconde fois le 14 janvier 2015.
Les populations attendent que les prix des produits de première nécessité suivent cette tendance baissière du pétrole. Mais un tour sur le marché montre une situation de stabilité ou de hausse.
Sur le marché, les prix de certains produits de première nécessité sont inchangés
Au nombre de ces produits dont les prix n’ont pas fluctué, on note le sac de 50 kg de sucre en poudre, l’emballage de cartons de sucre en morceaux (petit ou grand format).
Avant la baisse, c’est-à-dire en novembre 2014, le sac de 50 kg de sucre en poudre coûtait 16.800 francs CFA. Aujourd’hui, son prix est resté intact. C’est la même chose pour la balle de cartons de sucre.
D’autres produits connaissent plutôt une hausse
Pour d’autres produits de première nécessité, la tendance est plutôt à la hausse sur le marché. C’est le cas du carton de lait Peak en boîte de conserve. De 15 700 francs, ce produit se vend aujourd’hui à 16 000 francs. Le panier de tomates fraîches, acheté par les revendeuses à 45 000 francs, est passé à 50 000 francs, soit une hausse de 5 000 francs.
Qu’est-ce qui justifie la stabilité ou la hausse ?
Pour certains tenants de boutique, la stabilité ou la hausse des prix de ces produits de première nécessité est seulement constatée.
« Je ne sais pas, on a juste constaté qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On espère que ça va changer », a déclaré un tenant de boutique d’alimentation générale à Wuiti (Lomé).
Pour d’autres encore, c’est la hausse du dédouanement au Port autonome de Lomé qui fait que la baisse des prix des produits pétroliers n’est pas ressentie dans le prix de la plupart des produits auxquels les ménages ont le plus accès.
« Ceux chez qui nous nous procurons les choses nous on dit qu’au port, le dédouanement devient de plus en plus cher. Du coup, les prix importés ne changent pas », a indiqué pour sa part Alpha.