Le groupe panafricain Ecobank Transnational Incorporated aurait accepté de publier dans des médias internationaux (télévisions, magazines écrits et site internet) la décision de justice qui le condamne à payer des dommages-intérêts à Thierry Tanoh, son ancien directeur général remercié au mois de mars 2014 lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu à Yaoundé au Cameroun.
Il évite ainsi de payer une amende de 400 000 $ par jour, tel que l’a fait savoir la décision du 15 janvier 2015 du tribunal de commerce d’Abidjan, le condamnant solidairement avec la Public Investment Corporation, son troisième plus gros actionnaire.
Les deux ont été reconnus coupables à la suite d’une plainte déposée par M. Tanoh, pour des faits de diffamation contenus dans une correspondance jugée « infamante », par son avocat, Maître Soualiho Lassomann Diomande
Si les condamnés dans cette affaire acceptent de publier la décision de justice, ils sont moins enclins à payer les 15 millions de dommages-intérêts. « Aucune mesure n’a été prise pour payer les 15 millions $ », a expliqué Richard Uku (photo) selon des propos rapportés par Reuters. « Nous avons fait appel de ce jugement que nous trouvons injuste. Nous publions cette décision pour nous mettre en conformité avec la décision du tribunal » a poursuivi M. Uku, selon la même source.
Un autre jugement dans l’affaire opposant le groupe bancaire à son ancien directeur général, est en attente pour le 3 février 2015, de la part de la justice togolaise. Les juges, dans ce cas, ont été saisis pour statuer de la plainte de Thierry Tanoh, pour rupture abusive de son contrat de travail.