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TOGO: « Avec ou sans les réformes », il est possible de battre Faure Gnassingbé dans les urnes, selon Alberto Olympio
Publié le mercredi 28 janvier 2015  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Alberto Olympio, Togolais de la diaspora, CEO d`Axxend.


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Le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio, premier candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, persiste et signe, il est possible de battre le candidat du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) dans les urnes en 2015 à un scrutin à un seul tour.

Reçu ce mercredi sur la radio victoire Fm, l’homme s’est dit « confiant » de battre le président de la République sortant, Faure Gnassingbé dans les urnes « avec ou sans réformes politiques ».

L’essentiel, selon lui, c’est de tout faire pour que les conditions des élections soient « transparentes ».

Pour Alberto Olympio, il n’est plus à démontrer que le pouvoir en place n’a aucune volonté politique d’opérer les réformes avant les prochaines élections présidentielles. « C’est le chef de l’Etat lui-même qui a dit que les réformes doivent se faire à l’Assemblée nationale. Et maintenant, il dit dans son message de vœux à la nation le 31 janvier 2014 qu’il va créer une commission pour réfléchir à ce problème alors que la discussion n’est pas encore finie », a rappelé le président de Axxend Corporation.

« Ceci n’est pas encore grave dans la mesure où le peuple togolais prendra sa responsabilité au moment venu », a-t-il relativisé.

« Le peuple est conscient de ce refus d’opérer ces réformes par le pouvoir en place et saura le sanctionner », a-t-il ajouté.

Pour garantir un scrutin transparent et libre, le candidat du Parti des Togolais ne voit pas les choses de la même façon que les autres candidats. Pour lui, il faut accéder aux fichiers électoraux sur la base desquels les élections précédentes ont été organisées et y travailler pour les débarrasser de leurs imperfections, s’il y en a.

A la suite de son courrier qu’il a adressé au chef de l’Etat en décembre 2014, l’ingénieur informaticien est en cours d’accéder à la base de données de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour accéder aux fichiers électoraux de 2010, de 2013 et de 2015 à la fin de la révision des listes électorales, afin d’en ressortir les « imperfections ».

Joseph A.

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