La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et les organisations de presse ont signé ce mardi, un "code de bonne conduite", en vue d’une couverture médiatique responsable des élections législatives du 21 juillet prochain, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Le processus électoral se déroule dans un contexte politique un peu tendu où les principaux partis de l’opposition exigent un dialogue avant la tenue de ces élections. Certains partis politiques de l’opposition contestent aussi l’invalidation de leurs listes dans certaines localités. Le code de bonne conduite est un document de 12 pages, comportant certaines règles qui permettent aux journalistes de traiter l’information de manière équitable et professionnelle.
"La période électorale est une période assez sensible pour les journalistes dans l’exercice de leur profession, parce qu’il y a des courants politiques qui les traient dans tous les sens. Nous sommes tenus de bien jouer notre partition en cette période en traitent l’information de manière professionnelle", a indiqué Crédo Tetteh (Photo), secrétaire général de l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (Ujit).
Selon lui, il s’agit du code de bonne conduite des législatives d’octobre 2007, revisité de concert avec la HAAC.
Pour le président de la HAAC, ce code qui est un complément à tous les textes législatifs et réglementaires, va amener les journalistes à réfléchir de manière plus approfondie et à s’inspirer de certaines règles qui s’y trouvent pour bien faire le travail.
"Nous sommes à une période sensible et il est important de rappeler certaines règles, de rappeler certains principes du journaliste. C’est un code élaboré par tous", a précisé Kokou Tozoun.
Ces derniers, des journalistes ont suivi une série de formations, initiées par la HAAC afin d’outiller les professionnels des médias pour ces législatives. Les derniers à être formés, sont les journalistes des médias d’Etat.
Au total, 12 partis politiques, 2 regroupements (au total 22 partis politiques) et 14 indépendants sont en lice pour ces législatives. 91 sièges sont à pourvoir dans les 30 circonscriptions électorales, contre 81 sièges dans lactuel Parlement. FIN